Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal

(Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull)

 L'histoire

Ses exploits sont légendaires, son nom est synonyme d'aventure… Indiana Jones, l'archéologue au sourire conquérant et aux poings d'acier, est de retour, avec son blouson de cuir, son grand fouet, son chapeau… et son incurable phobie des serpents.

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Sa nouvelle aventure débute dans un désert du sud-ouest des États-Unis. Nous sommes en 1957, en pleine Guerre Froide ; Indy et son copain Mac viennent tout juste d'échapper à une bande d'agents soviétiques à la recherche d'une mystérieuse relique surgie du fond des temps. De retour au Marshall College, le Professeur Jones apprend une très mauvaise nouvelle : ses récentes activités l'ont rendu suspect aux yeux du gouvernement américain. Le doyen Stanforth, qui est aussi un proche ami, se voit contraint de le licencier. À la sortie de la ville, Indiana fait la connaissance d'un jeune motard rebelle, Mutt, qui lui fait une proposition inattendue. En échange de son aide, il le mettra sur la piste du Crâne de Cristal d'Akator, relique mystérieuse qui suscite depuis des siècles autant de fascination que de craintes. Ce serait à coup sûr la plus belle trouvaille de l'histoire de l'archéologie.

Indiana Jones... l'archéologue au fouet et au stetson - Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull)
Indiana Jones... l'archéologue au
fouet et au stetson

Indy et Mutt font route vers le Pérou, terre de mystères et de superstitions, où tant d'explorateurs ont trouvé la mort ou sombré dans la folie à la recherche d'hypothétiques et insaisissables trésors. Mais ils réalisent très vite qu'ils ne sont pas seuls dans leur quête : les agents soviétiques sont eux aussi à la recherche du Crâne de Cristal, car il est dit que celui qui possède le Crâne et en déchiffre les énigmes s'assure du même coup le contrôle absolu de l'Univers. Le chef de cette bande est la cruelle et somptueuse Irina Spalko. Indy n'aura jamais d'ennemie plus implacable… Indy et Mutt réussiront-ils à semer leurs poursuivants, à déjouer les de leurs faux amis, et à éviter que le Crâne Cristal ne tombe entre et ses sinistres sbires?

Le petit mot du Doc

Le trio Steven Spielberg, George Lucas et Harrison Ford est de retour 27 ans après la création des aventures du désormais célèbre archéologue : Indiana Jones. Un retour très attendu par beaucoup de fans de la première heure mais également par une nouvelle génération qui n'a vu la trilogie qu'en VHS ou DVD. "Le style est le même, l'humour aussi. Tout est familier ici", explique George Lucas, producteur et homme de la genèse du personnage et avec lui à l'origine du revival du serial des années 30. Voici donc le quatrième volet de ses aventures, qui, chose exceptionnelle, est à nouveau réalisé par le grand Steven Spielberg qui pensait pourtant que INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE serait le dernier film du cycle : "J'ai terminé le film sur un plan d'Indiana Jones s'éloignant à cheval vers le soleil couchant parce que je pensais que c'était vraiment la conclusion", dit-il. Le film est en partie à mettre au profit d'Harrison Ford qui fut le premier à relancer producteur et réalisateur pour que le héros au fouet et au stetson reprenne du service.

Après une mise en chantier un brin chaotique, il aura donc fallu 19 ans pour que le scénario du film soit enfin approuvé. Et 19 ans plus tard, les ennemis ont changé. Après les nazis qui cherchaient le Saint Graal en 1938 à la veille de la 2ème guerre mondiale, Indiana Jones doit maintenant affronter les soviétiques en pleine guerre froide. Et cela nous mène en 1957. Malgré le changement d'époque il a été pris un soin particulier pour que la "tradition" Indiana Jones soit respectée : "Vous avez droit aux cartes du monde, au petit avion circulant autour du globe, à tous ces symboles qui nous aimons et que nous ne sacrifierons pour rien au monde", explique Spielberg.

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Harrison Ford, le seul et unique comédien qui puisse à jamais incarner le rôle a été particulièrement heureux de pouvoir devenir à nouveau le professeur Jones. Frank Marshall, l'un des deux autres producteurs se rappelle : "Il voulait être Indiana Jones et refusait d'être doublé pour les cascades. Dans ce film Indiana court comme un fou, saute, donne des coups de fouet, poursuit des ennemis dans la jungle et tout cela, Harrison l'a fait lui-même. C'est une nouvelle marque de son attachement passionné à ce personnage. On voit sans erreur possible que c'est bien lui qui accomplit tous ces exploits." Des exploits que Steven Spielberg a absolument voulu tourner "à l'ancienne" avec de vrais décors dans de vrais paysages (l'histoire ne dit pas si George Lucas et sa technologie prête à l'usage l'a bien pris !). Un tournage qui a emmené l'équipe du film du Nouveau-Mexique où a été tournée la première scène (rappelons que Steven Spielberg tourne chaque fois que possible les scènes dans l'ordre de l'histoire) à la jungle péruvienne avant de terminer en Californie du Sud dans les studios Universal (là encore, l'histoire ne dit pas si George Lucas a apprécié !)

Et pour épauler Harrison Ford, le film fait non seulement appel à des pointures comme la belle Karen Allen qui reprend le rôle de Marion, toujours amoureuse d'Indy, ou encore au grand John Hurt (souvenez-vous, il est la première victime de l'ALIEN de Ridley Scott) dans le rôle du Professeur Oxley, mais aussi à des comédiens plus jeunes et talentueux tel Shia LaBeouf que l'on a récemment pu apprécier dans TRANSFORMERS (2007) ou encore Cate Blanchett en méchante soviétique qui jouait la Reine des Elfes dans LE SEIGNEUR DES ANNEAUX de Peter Jackson. Je n’énumérerai pas ici la grande carrière d'Harrison Ford et vous renvoie à l'excellent livre "Star Wars décrypté, de George Lucas à Walt Disney" pour tout savoir de lui et de sa carrière. Merci de votre retour M. Ford !

Le trio vedette du film, de gauche à droite Steven Spielberg Harrison Ford et George Lucas pour la première mondiale du film à Cannes - Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull)
Le trio vedette du film, de gauche à droite Steven Spielberg Harrison Ford et George Lucas
pour la première mondiale du film à Cannes