Resident Evil: Extinction

(Resident Evil: Extinction)

Le virus expérimental mis au point par la toute-puissante Umbrella Corporation a détruit l'humanité, transformant la population du monde en zombies avides de chair humaine. Fuyant les villes, Carlos, L.j., Claire, K-Mart, Nurse Betty et quelques survivants ont pris la route dans un convoi armé, espérant retrouver d'autres humains non infectés et gagner l'Alaska, leur dernier espoir d'une terre préservée. Ils sont accompagnés dans l'ombre par Alice, une jeune femme sur laquelle Umbrella a mené autrefois de terribles expériences biogéniques qui, en modifiant son ADN, lui ont apporté des capacités surhumaines.

Depuis le laboratoire d'Umbrella, le Dr. Isaacs les surveille. Il est prêt à tout pour retrouver celle qui représente l'accomplissement ultime des recherches de la firme, la seule personne qui rende possible la mise au point d'un remède : Alice. S'ils veulent avoir une chance, les survivants doivent échapper à la fois aux morts-vivants qui infestent le pays et à Umbrella Corporation. Pour Alice et ses compagnons d'infortune, le combat ne fait que commencer…

Le petit mot du Doc

Après RESIDENT EVIL (2002) et RESIDENT EVIL : APOCALYPSE (2004), voici le troisième volet de cette épopée inspirée du jeu vidéo culte du même nom qui suit les aventures d'Alice. Son prénom n'est pas sans rappeler celui du célèbre personnage de Walt Disney - qui s'enfonce dans les entrailles de la Terre pour y trouver un monde merveilleux. Dans RESIDENT EVIL, Alice s'enfonçait dans un centre de recherche souterrain qui abritait un terrible virus (le Virus-T) fabriqué par Umbrella Corporation… ce terrible virus qui a transforme les morts en zombies assoiffés de chair. Dans RESIDENT EVIL : APOCALYPSE, Alice dut fuir Raccoon City, ville cobaye infestée par le virus.

RESIDENT EVIL : EXTINCTION nous entraîne cette fois-ci à l'air libre, au cœur du désert de Las Vegas dans une ambiance très apocalyptique. L'histoire se déroule trois ans après la fin du deuxième film et le monde tel que nous le connaissons à pratiquement disparu ; la planète a été dévastée par le Virus-T. Seule une infime partie de l'humanité survit encore sous la forme de petites tribus qui se déplacent sans cesse à bord de convois blindés afin d'échapper aux hordes de zombies qui infestent les lieux.

Milla Jovovich retrouve ici le personnage central d'Alice dont l'ADN mêlé au Virus-T d'Umbrella lui confère une force et une énergie hors du commun. Alice est devenue un personnage solitaire agissant en ange gardien pour une poignée de survivants menés par Ali Larter, héroïne de DESTINATION FINALE (2000), et que l'on peut découvrir possédant de supers pouvoirs dans la série forte du moment : HEROES (2006-2010). Paul W.S. Anderson, réalisateur du premier volet (on lui doit depuis ALIEN Vs PREDATOR - 2004) est devenu coproducteur de ce film qu'il a également écrit, laissant les commandes à Russell Mulcahy qui a su s'imposer en 1986 grâce au

célèbre HIGHLANDER (dont les mouvements de caméra ont d'ailleurs beaucoup influencé le plus jeune Anderson). Eternel adaptateur de jeux vidéo, pour cet épisode aussi, Anderson est resté très vigilant quand à satisfaire les gamers de la série : "Une de mes priorité a été de rester fidèle à l'esprit du jeu", explique-t-il.

Tourné sur la frontière mexicaine, les décors élaborés par Eugenio Caballero, oscarisé pour son travail sur LE LABYRINTHE DE PAN (2006) de Guillermo Del Toro, ne manqueront pas de rappeler l'action de MAD MAX 2 (1981), qui plus est lorsque la quête du carburant fait aussi partie du quotidien. Mais le film opère un autre clin d'œil non camouflé à un autre film culte : LES OISEAUX (1963) d'Hitchcock dans une séquence à couper le souffle.