Transformers

(Transformers)

 L'histoire

"Avant le commencement des temps, il y avait "le cube". Nous ne savons pas d'où il vient, seulement qu'il renferme le pouvoir de créer des univers et d'y insuffler la vie. C'est ainsi que notre espèce est née. Nous avons d'abord vécu en harmonie mais ce pouvoir suprême fut convoité par certains pour faire le Bien, par d'autres pour faire le Mal. C'est alors que la guerre a éclaté, une guerre qui a ravagé notre planète jusqu'à en faire un lieu de mort et de désolation et le cube fut perdu aux confins de l'espace. Nous avons parcourus la galaxie dans l'espoir de le retrouver pour reconstruire notre planète, fouillant chaque étoile, chaque monde. Et alors que tout espoir semblait perdu, la nouvelle d'une découverte nous parvint et nous conduisit vers une planète inconnue appelée… Terre. Mais il était déjà trop tard."

Sam Witwicky et le "cube" - Transformers
Sam Witwicky et le "cube"

Sam Witwicky est un adolescent comme les autres. Ses soucis : le lycée, les amis, les voitures et les filles ! Pour son anniversaire son père lui offre enfin sa première voiture, le cadeau tant attendu. Sam opte pour une Ford Camaro jaune qui semble elle aussi l'avoir choisi. Au volant de sa voiture, il peut maintenant se laisser aller à la douce pensée de conquérir Mikaela, une ravissante jeune femme qui jusque là n'avait pas porté son attention sur lui.

Le gouvernement des Etats-Unis entre dans son plus haut niveau d'alerte.

Mikaela Banes - Transformers
Mikaela Banes

Une base US en poste au Quatar est attaquée par une arme inconnue qui sème la destruction et tente de détourner toutes les informations vitales contenues dans les ordinateurs de la Défense. Plus tard, Air Force One est à son tour victime d'une infiltration semblable. Une équipe de spécialiste est réunie pour tenter de découvrir l'identité de leur assaillant. Leur seule piste est un signal sonore des plus difficile à décrypter qui s'avère finalement être un virus impossible à arrêter.

Au Quatar, les hommes du Capitaine Lennoxaffrontent leur pire ennemi - Transformers
Au Quatar, les hommes du Capitaine Lennoxaffrontent leur pire ennemi

Rapidement, Sam découvre que sa voiture peut se transformer en un immense robot… qui n'est pas seul. Ce sont des Autobots, des organismes robotiques autonomes de la planète Cybertron. Ce sont Optimus Prime, Bumblebee, Jazz, Ratchet Ironhide et derrière la Camaro de Sam : Bumblebee. Ils sont à la recherche du Allspark, ce cube au pouvoirs infinis. Leur but est de le retrouver avant Megatron, le chef des Decepticons. La guerre qu'il mena contre eux fini par engloutir leur planète et le Allspark disparu parmi les étoiles. Megatron le suivi jusqu'à la Terre où il fut trouvé par un certain Witwicky, le descendant de Sam, un explorateur polaire. Les Decepticons sont déjà sur Terre. S'ils retrouvent le Allspark, ils utiliseront son pouvoir pour transformer toutes les machines terrestres et lèveront une nouvelle armée. Alors ce sera la fin de l'espèce humaine. Sans le savoir, Sam possède l'incrédule objet qui leur permettra de trouver le Cube : les lunettes de son ancêtre.

Megatron et Optimus Prime s'affrontentdans un combat sans merci. - Transformers
Megatron et Optimus Prime s'affrontentdans un combat sans merci.

Le cube est en fait secrètement conservé dans une base secrète dirigée par le Secteur 7, un bureau d'Etat secret qui sait que la vie extraterrestre existe et que les Decepticons sont sur Terre. Megatron y est également conservé, cryogénisé. Tandis que la situation internationale devient explosive et que le virus implanté paralyse maintenant le monde entier, Decepticons et Autobots vont s'affronter pour le Cube et l'avenir de l'humanité…

Le petit mot du Doc

Qui dans les années 80, aurait cru qu'un jour les petits jouets d'Hasbro se seraient retrouvés sur les écrans de cinéma d'une manière aussi criarde de vérité ? Grâce au support de Steven Spielberg, producteur exécutif du film et amateur inconditionnel des "Transformers", Michael Bay a réussit à mettre en image ce qui aurait pu sembler impossible à faire. Ce film est un concentré d'action doublé d'effets spéciaux spectaculaires élevés par les magiciens d'ILM (la société d'effets spéciaux de George Lucas). Malgré quelques longueurs dans les combats, le spectateur n'a pas le temps de s'ennuyer : courses poursuite, combats titanesques en plein centre ville ou sur des territoires d'Orient, sur terre et dans les airs, tout y passe.

Mais pour tenir la route, un film se doit aussi de posséder un bon scénario, et là aussi le film s'en sort avec les honneurs car il n'était sans doute pas facile de donner de la crédibilité à ces incroyables machines capables de se transformer à volonté en véhicule, en poste radio ou en téléphone portable ! Même si l'histoire peu parfois sembler un peu tirée par les cheveux, il suffit de se laisser bercer sans se poser trop de questions pour profiter pleinement du spectacle. Bagnoles de folie, belles pépées et Heavy Metal, voilà le trio gagnant ! Il faut reconnaître que ce film plaira davantage aux adolescents males ! Côté caisses, le film ne tarit pas et sous prétexte qu'il faille exhiber de beaux véhicules et des chromes raffinés, les producteurs n'ont pas hésité à nous balancer une déferlante de marques… américaines uniquement, ce qui pour ma part n'est pas pour me déplaire. Belle américaine encore, le casting de TRANSFORMERS permet de mettre sous les feux des projecteurs une autre belle mécanique aux yeux bleus et à la carrosserie de rêve dénommée Megan Fox tout à fait convaincante. Le charme de la belle n'esquisse cependant pas le talent du jeune Shia LaBeouf, particulièrement frais dans ce rôle, acteur qui a le vent en poupe et que l'on attend impatiemment dans le prochain Indiana Jones. Quand à l'inévitable relation amoureuse entre les deux adolescents, Michael Bay ne s'étends pas outre mesure mais la laisse tranquillement mais sûrement mûrir à toute petite (mais suffisante) dose. D'ailleurs, au contraire de ce que l'on aurait pu croire, le réalisateur a su nous préserver des trop abondants et éternels clichés trop bien forgés qu'auraient pu engendrer ce film pour se concentrer sur le reste. Parvenant à faire passer les émotions même dans le regard (à priori) vide d'une machine faite en tôle de voiture, il dispense un humour omniprésent mais jamais lourd.

En tant que producteur exécutif, Steven Spielberg prouve encore sa maîtrise incontestée dès qu’il s’agit de souligner la richesse des rapports humains, que ce soit dans ses films d’aventure, tels que HOOK (1991) ou INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE (1989), ou dans ses films de science-fiction tels que RENCONTRES DU TROISIEME TYPE (1977), E.T. (1982), MINORITY REPORT (2002) et plus récemment LA GUERRE DES MONDES (2005). TRANSFORMERS est pour lui sa seconde incursion dans le monde de l’intelligence artificielle et des robots après A.I. INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (2001). Pour mettre en scène la licence la plus fameuse des années 80, dont il a toujours été le plus grand fan, il s’associe à Michael Bay. Réalisateur à l’univers visuel d’une richesse inouïe dont les films se surpassent les uns les autres en matière de scènes d’action ou de pyrotechnie, de BAD BOYS (1995) à ARMAGEDDON (1998) ou encore PEARL HARBOR (2001), il confirme avec TRANSFORMERS qu’il est l’un des plus grands réalisateurs de films d’action de sa génération. Et sans conteste, il le reconnaît lui-même, celui-ci est le plus abouti de tous !

TRANSFORMERS ne déroge pas à son statut de Blockbuster et celui-ci est plutôt bien réussi. Même s'il ne deviendra pas un de ces grands chef-d'oeuvre de la science-fiction, il se regarde avec beaucoup de plaisir. Là est la surprise.