2001 : l'odyssée de l'espace

(2001: A Space Odyssey)

 Les critiques

Nombre de critiques : 40

Total des points : 327

Moyenne obtenue : 8.18/10

n°30 - 5/10 JP

16 novembre 2007

Non, vraiment pas, je ne comprends pas qu'on lui prête autant de qualités. Au risque d'être lourdement critiqué pour ce jugement, j'ai le sentiment que le nom de Kubrick confère arbitrairement des "qualités" au film et le propulse d'emblée parmi les meilleurs, comme s'il ne pouvait réaliser QUE des chefs d'ouvres. Et bien non, je n'adhère absolument pas, ce film est terriblement statique, figé, vaporeux et long. En ce qui concerne la bande originale, doit-on vraiment se prosterner devant l'écran en entendant Strauss ?!? Hmm...

10/20 pour ses indéniables qualités, il est toutefois partiellement très esthétique et parfaitement posé. Les relations entre l'Homme et la machine sont remarquables (rendons à César ce qui est à César) mais la magie n'a pas opéré. Elle n'a d'ailleurs jamais opéré. Je n'en suis pas à ma première tentative. J'avais gardé le souvenir d'un film long, particulièrement opaque où chacun peut y voir ce qu'il souhaite et interpréter l'univers, la vie et bien d'autres questions philosophiques ; j'ai à nouveau rapidement ressenti cet aspect blafard (pour ne pas dire glauque), et quelle fin. Mais quelle fin ! Tout ça pour ça. Non, vraiment pas.

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n°29 - 5/10 Sans nom

27 juillet 2007

J'ai du regarder ce film 3 fois et à chaque fois je me dis que je suis vraiment con de ne pas comprendre, étant donné les critiques dithyrambiques sur ce "chef d'oeuvre". C'est long et c'est chiant, on comprend que dalle. Circulez y a (presque) rien à voir!! Je mets 10 pour l'immense talent d'Arthur C. Clarke, dont les livres sont un pur bonheur pour tout amateur de SF (notamment Rendez vous avec Rama). D'habitude, je lis un livre avant, et je regarde le film qui en est tiré après. Et je suis déçu à chaque fois. Là, c'est le film que j'ai vu en premier, et je n'ai aucune envie d'ouvrir le bouquin, tellement la déception cinématographique est immense. Je dois me tromper, prière de m'expliquer ce que je ne comprend pas!!

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n°28 - 10/10 superalex

25 mai 2007

Il faut constater à l'aune des films de science fiction qui sortent de nos jours au cinéma que 2001 est sans conteste l'oeuvre majeure de la science fiction, quoique n'en dise l'inculte et ignorant Nicolas; plusieurs grands thèmes de la SF y sont explorés, la réalisation magistrale de Kubrick qui eut la sublime idée d'utiliser des grandes oeuvres musicales: Ligeti, Strauss.... Ah évidemment, ça bourrine moins que ARMAGEDDON avec Schwartzenegger...

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n°27 - 10/10 Julien

21 février 2006

2001 l'odyssée de l'espace...que dire de plus ?...Un chef d'oeuvre incontesté et incontestable de l'histoire du cinéma. Il suffit d'ouvrir grand les yeux et les oreilles pour s'en rendre compte et s'incliner devant une telle beauté, intelligence et poésie... plus qu'un film, une expérience philosophique intense qui vous marque à vie... je vous invite tous à partager ce voyage.. "au delà de l'infini.................................................."

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n°26 - 9/10 BlackSmurf

03 décembre 2005  Attention spoiler

Maxi Spoiler:Je dirais que Kubrick a fait un film pour ceux qui aurait lu le livre. Il s'est affranchi de l'explication finale, alors que C.Clarck lui ne fait pas aussi elliptique. Pour ceux qui voudrait comprendre la fin du film, les monolithes noirs sont des balises extraterrestres d'une espèce complètement différente de la notre. Là où Kubrick et Clarck se rejoignent c'est que le lecteur finalement n'en sait pas d'avantage non plus sur cette civilisation et c'est toute la magie de la science fiction que de ne pas résoudre cette énigme et d'éviter toute vaine explication qui ne ferait que briser le rêve. Par contre Clarck rend bien lisible le fait que ces monolithes sont une piste à suivre qui mènera l'homme au contact. Et ce contact, justement, se produit tout à la fin, avec cette scène mystérieuse dont vous attendez probablement l'explication. Ce contact et bien John Bowman le fait sortant du vaisseau en rejoignant le monolithe. Celui-ci s'ouvre alors et JB reçoit l'offrande suprême. Ce don est la renaissance sous forme d'une entité supérieure. Mais d'abord JB doit mourir sous sa forme humaine. C'est pour ça qu'on le voit à différents ages, en fait vieillissant en accéléré. Enfin, il renaît sous sa nouvelle forme qui n'est plus humaine, et qui lui permet d'être comme omniscient, une sorte de demi-dieu qui peut parcourir l'espace et le temps instantanément. Je ne sais plus si c'est dans le film 2001 ou 2010 L'ANNÉE DU PREMIER CONTACT où l'on voit un foetus, mais cela est censé symboliser la renaissance de "John Bowman". Dans les suites (2010, 2100) d'Arthur C.Clarck, John Bowman revient par moment pour délivrer des messages à différents personnages, et l'on voit alors sous une forme humaine fantomatique. Partout et nulle part :)

Personnellement j'ai été extrêmement impressionné par ce film depuis mon tout jeune age ou j'étais déjà hypnotisé avant de le voir par le 33 tour, la musique et sa pochette ! C'était le futur et ça faisait un peu peur :)

Je suis un grand fan des livres de C.Clarck qui est un auteur de Hard Science comme dise les anglophones, lui même était astrophysicien et ces livres ont toujours ce coté à la fois lumineux et cinglant, comme l'est la dureté, l'immensité et la beauté de l'univers qui nous entoure.

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n°25 - 5/10 Sans nom

26 octobre 2005

Comme Nico j'ai vu et revu ce film afin de comprendre, mais je ne suis toujours pas convaincu par toutes ces éloges et extrêmement sceptique quant aux tentatives d'explications philosophiques sur le monde. C'est du Kubrick, alors 10/20 par respect, mais ce n'est pas ce que l'on attend d'un film de science fiction.

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n°24 - 10/10 Sans nom

12 juillet 2004

Que dire qui n'ait déjà été dit sur ce site. Evidemment 2001 est un grand film de science fiction. Mais c'est aussi un grand film tout court. Innovant comme rarement, Kubrick casse les codes scénaristiques et ouvre des perspectives étonnantes. Mais loin des discours, 2001 reste avant tout un film de "ressenti" dont l'écho n'est pas prêt de s'éteindre.

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n°23 - 5/10 Sans nom

27 mai 2004

Personnellement je n'ai jamais compris l'extase que provoquait ce film chez ses partisans. Je l'ai pourtant vu trois fois pour essayer de comprendre, me disant que j'étais sans doute un peu imbécile. Mais...non, là je ne vois pas! Ayant lu les autres critiques, je suis épaté par les commentaires qui ressortent. Comment arrive t-on à déduire tout ça d'un film quasiment muet?? J'ai mis 10/20 pour l'émotion qu'il a pu susciter chez les fans mais pour moi franchement c'est zéro.

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n°22 - 10/10 Sy Phy

12 octobre 2003

Comme c'est difficile d'oser écrire quoi que ce soit sur l'un des films qui aura le plus fait couler d'encre. Alors tant pis pour les banalités : oui, « 2001 » est une date-clé dans l'histoire du cinéma et pas seulement du cinéma de SF. Il y a eu et aura définitivement un « avant » et un « après-2001 ». Kubrick aura réalisé (trop) peu d'oeuvres mais eut le temps de toucher à tous les genres ou presque : documentaire, film de guerre, peplum, polar, adaptation littéraire, étude de moeurs, comédie, fantastique et SF. Ne manqueront que le western et la comédie musicale. Quand il s'est attaqué à la science fiction, comme pour le reste, il a tenu à marquer son territoire, conscient de son métier unique. Quel réalisateur peut se vanter d'avoir en aussi peu de films (douze long-métrages) mérité une place au Panthéon du septième art ? Il y a Cassavettes, Von Stroheim et évidemment l'homme d'un seul essai (et quel essai !), Charles Laughton. Sur ce, je ne vais pas répéter tout le bien qu'on pense de « 2001 » en général. Je me rappelle de discussions familiales sur la signification de la fin du film. Des discussions. sans fin, justement. J'avoue que c'est la partie qui m'emballe le moins et ma nette préférence pour tout ce qui se passe avant le trip spatial. Ce que Kubrick a fait de plus fort ? Que le « héros » le plus extraordinaire, le plus incarné de « 2001 » soit une machine. Un oeil froid à la voix inquiétante de douceur. Il paraît que Kubrick était à la fois un ours et quelqu'un de chaleureux avec ses amis. J'ai souvent pensé qu'il s'était projeté dans le personnage d'Hal 9000. Les autres sont volontairement transparents. Kubrick n'a pas choisit de stars. Il faut dire qu'il en avait dirigé des pas commodes (Kirk Douglas, Shelley Winters, George C. Scott) ou des carrément imprévisibles (Peter Sellers). Et puis les 9/10 du budget ont du passer dans les sublimes décors et les effets spéciaux. Interrogez n'importe qui dans la rue sur « 2001 ». Tout le monde se souvient d'Hal 9000 mais peu seront capables de donner les noms des deux acteurs principaux. Personnellement, je crois n'avoir vu qu'un seul autre film où jouait Gary Lockwood. Quant à Keir Dullea, son aventure kubrickienne semble l'avoir marqué à vie (on l'a beaucoup vu et entendu à l'époque de l'expo-hommage de. 2001).Ce qui est remarquable, outre la célébrissime bande-son, ce sont les moments de silence. Avant « 2001 », l'espace était bruyant, donc irréaliste. Kubrick est saisissant quand il montre les scènes muettes d' Hal lisant sur les lèvres des astronautes et surtout celle du meurtre de Poole. Car on le sait depuis ALIEN - LE 8ÈME PASSAGER : dans l'espace, personne ne vous entendra hurler.
Un jour viendra où un film (de SF ou non) marquera une nouvelle balise dans l'art cinématographique. Comme il y eut auparavant « Naissance d'une nation » et « Citizen Kane ». Je crois que, pour l'instant, nous en sommes en l'an 32 après « 2001 ».

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n°21 - 8/10 Anan 7

19 septembre 2003

J'ai adoré ce film, primo j'aime beaucoup johann strauss et en plus les belles images de l'espace très majestueuses sont très agréables à regarder. L'intrigue philosophique sur les origines de l'homme est intéressante et la fin du film un peu psycho est bien de l'esprit de l'époque. Bref un film de SF ou l'on regarde de belles images de l'espace et où on respire, des fois j'avais l'impression de contempler un album d'astronomie la musique en plus. Un classique des classique mais c’est clair que si vous êtes du style MATRIX où sa bouge de partout sur de la techno vous risquez de vous ennuyer à mourir.

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