2010 l'année du premier contact

(2010)

 Les critiques

Nombre de critiques : 17

Total des points : 119

Moyenne obtenue : 7.00/10

n°7 - 8/10 Sans nom

05 février 2003

J'ai lu les 4 livres de l'odyssée et j'avoue avoir été agréablement surpris par 2010 , il reprend fidèlement le livre de Clark comme Kubrick l'avait fait avec 2001 L'ODYSSÉE DE L'ESPACE,mis à par quelques détails. Le premier était beaucoup plus philosophique, et l'action plus lente tandis qu'en lisant le second on a une impression d’action plus présente et d'un bordel ambiant dans la navette Russe ce que retranscrit le film. Dommage que le film soit passé un peu aux oubliettes a cause du magnifique 2001 L'ODYSSÉE DE L'ESPACE de Kubrick qui a fait un film philosophique sur les origines de l'homme plus qu'un space opéra. J'espère que de grands réalisateurs adapteront un jour les 2 suites écrite par Arthur C Clark.

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n°6 - 3/10 four-lou-bey

17 octobre 2002

2001 L'ODYSSÉE DE L'ESPACE c'est du passé, 2010 passera et on oubliera cette fausse suite de l'odyssée .Pourquoi !parce qu'aucune réponse n'a été apportée par ce pauvre film commercial aux questions posées par le premier film , parce que 2010 est un film de SF américain avec les bads et goods guys, le blanc héros et le noir méchant ou vice et versa avec la pom pom girl de service et l'explosion finale.

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n°5 - 6/10 ComteZer0

06 mars 2002

Bon franchement, c'était courru d'avance. Comment s'attaquer une séquelle de 2001 L'ODYSSÉE DE L'ESPACE ? Impossible, pourtant, le film a le mérite d'exister. Mais que de déception. Les acteurs ne sont pas tous repris (à part le commandant David Bowman), et ceux-ci sont beaucoup plus parlant, pour parfois ne rien dire... 2001 L'ODYSSÉE DE L'ESPACE, c'est génial, 2010, c'est bien moins bien... Regardez le quand même, ça peut-vous aider à comprendre 2001 L'ODYSSÉE DE L'ESPACE sur certains points, mais l"enfant des étoiles" n'a pas besoin de s'expliquer ni de ce lire, c'est une philosophie mystique, que seul Kubrick a su mettre en image. (Et vous risquez d'être induit en erreur par d'autre point...). Dans 2010, la photo n'est pas aussi travaillé, le découpement temporel n'est pas aussi recherché, il n'y a pas d'images subliminale, la réflexion est absente du propos, bref c'est vraiement une suite qui a moins bien vieilli et qui vieillira encore moins bien que l'original.

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n°4 - 8/10 Sans nom

25 juin 2001

Très bon film , mais ou est donc passer le vaisseau Chinois Tsien qui se posait à la suface d'Europe ?? C' était quand meme la partie la plus intérressante du roman.

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n°3 - 7/10 Fabien Tournel

29 avril 2001

Le silence est d'or;, voici l'adage dont aurait du se rappeler Peter Hyams. Son 2010 est verbeux, constamment empêtré dans de longs dialogues et explications, directement retranscrits du livre de Arthur C. Clarke. D'autant plus lassant que ces dialogues sont bien souvent filmés en plan large, et de si loin qu'on ne voit même pas les lèvres remuer...
Posée, pour ne pas dire plate et minimaliste, la mise en scène correspond finalement peu à l'esprit de Clarke, qui est tout en émerveillement devant les possibles de la science. Hyams, lui, est avant tout un cinéaste de commandes. Efficace et compétent plutôt que penseur ou artiste, il ne réalise qu'une adaptation linéaire ; et les bons moments du film sont donc les grands moments du livre, en beaucoup moins enthousiasmants. On est loin d'un Kubrick extrapolant et sublimant une nouvelle quasi anecdotique du même auteur (La sentinelle)...
Bien sûr, le film commence et s'achève sur Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss, mais dans l'intervalle, 2010 n'est pas 2001 L'ODYSSÉE DE L'ESPACE, chef-d'oeuvre incontestable du cinéma. Juste un bon produit. Malgré tout, les oeuvres de Hyams (CAPRICORNE ONE, OUTLAND, TIMECOP, et plus récemment LA FIN DES TEMPS) ont un certain charme rétro, tant dans le cadrage que les décors ou la musique. Ainsi 2010 semble davantage sorti des années 70 que 80, et cela peut plaire selon la tournure d'esprit. A noter tout de même le clin d'oeil à Clarke et Kubrick, qui apparaissent furtivement sur une fausse couverture du magazine Time censée illustrer la guerre froide.

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n°2 - 10/10 Sans nom

06 février 2001

Ne déplaise à la critique précédente, 2010 est une éclatante réussite ! J'ai lu l'oeuvre intégrale de Arthur C Clark et le film n'a pas a rougir du bouquin ! Effets spéciaux somptueux, interprétation tout en finesse, Peter Hyams nous emmenne dans un voyage vers Jupiter de toute beauté ! Et ceux qui ont été refroidi par 2001 L'ODYSSÉE DE L'ESPACE trouveront quelques reponses dans 2010...

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n°1 - 6/10 BELMONT Frédéric

28 novembre 2000

Tandis que 2001 L'ODYSSÉE DE L'ESPACE a droit à 8 critiques, les internautes du site semblent bouder 2010 puisque je suis le premier à proposer un avis sur ce film de Science-Fiction. Que dire sur le prolongement proposé à l'oeuvre de Stanley Kubrick?

Tout d'abord, l'esprit "América First" explose de façon flagrante dès l'ouverture où les Soviétiques nous sont présentés comme un peuple encore plus sanguinaire que jamais. Un réalisateur moscovite aurait-il diabolisé les USA? Il est navrant que le film soit axé sur la Guerre Froide surtout que cette dernière est passée d'actualité depuis 1991 avec l'écroulement du bloc communiste (mais cela, les scénaristes ne pouvaient pas le savoir). Résultat : à ceux qui critiquaient 2001 L'ODYSSÉE DE L'ESPACE pour sa technologie trop avancée en défi à l'histoire, 2010 part en plus avec un scénario uchronique totalement ringard dont les détails nous font bien sourire.

En revanche, les effets spéciaux rachètent grandement 2010 et l'on se rend compte que la mission de reconnaissance vers Jupiter n'est pas une si mauvaise idée. Missions Voyager oblige dans les années 70, la planète Jupiter gagne en réalisme : l'astre-tempête est extraordinaire, plus impressionnant que jamais avec ses bandes de nuages sombres et tourbillonnants sans parler de sa fameuse tache rouge. Terrifiant! La crainte et l'amertume des astronautes du vaisseau Leonov se comprend parfaitement. D'autre part, 2010 reprend efficacement certains éléments phare de son illustre prédécesseur, à savoir :
-Les cerveaux-pensants équipés d'un oeil rouge ou bleu (les bureaux terriens regorgent de ces compagnons électroniques).
-l'hibernation pendant les voyages interplanétaires (le procédé permet de se relayer).
-la vision du monolithe noir, mystérieux et flottant dans le vide,et la musique "Ainsi parlait Zaratustra" que tout le monde connaît.

La séquence d'ouverture avec les paraboles du Nouveau Mexique enrichissent la vision de Kubrick sur la recherche dans les étoiles d'une vie intelligente. D'autre part, Peter Hyams a eu l'idée géniale de focaliser l'énigme d'une présence inconnue sur Europa, la lune glacée dont les savants soupçonnent l'existence d'un océan caché sous la glace avec des quantités d'eau liquide comparables à celles de la Terre. Et cela, Kubrick ne pouvait pas le deviner puisque c'est en 1979 que Voyager 1 aborda pour la première fois les satellites galiléens. Pas étonnant qu'on découvre des monolithes dans le secteur.Et puis admirez le chassé-croisé : tandis que nos télescopes lunaires observent le bon déroulement du Léonov près de Jupiter, des êtres inconnus surveillent la Terre depuis Europa. Quant au Discovery, le vaisseau legendaire se transforme en un navire-fantôme avec des apparitions fréquentes du spectre de Dave (oui, c'est le même acteur)qui est désormais porteur d'un message d'espoir! à l'égard de l'humanité ("Quelque chose de merveilleux" dit-il à sa femme restée sur Terre). David Bowman devient le maillon entre nous et ...la puissance inconnue! Immatériel, il est devenu le Maître du Temps.Pourquoi pas? Pendant ce temps, les soviétiques du Leonov redonnent vie à HAL 900. Leur démarche est logique, voire émouvante puisqu'ils ignorent la rébellion dont l'ordinateur a fait l'objet mais les francophones que nous sommes rageons en découvrant que la VF a rebaptisé HAL en Carl. Pourquoi diable? Carl reprend vie comme un rescapé amnésique, incapable de donner une réponse satisfaisante aux cosmonautes au sujet des derniers événements. Toutefois, c'est bien ce dernier, redevenu coopératif, qui va les sauver de l'implosion de Jupiter en étoile brillante! C'est ce qui s'appelle redresser la situation. Un moment rare dans le cinéma de Science-Fiction (on est loin des effets spéciaux loufoques à la Disney de LE TROU NOIR)!
Cependant, le monologue final avec la pseudo-discussion téléphonique entre le Kremlin et la Maison Blanche via le Téléphone Rouge sous la brillance des 2 soleils ne me convainc pas. Vous avez dit rapprochement et compréhension? Tout comme les Ethiopiens affamés, les Soviétiques sont fiers et n'ont rien demandé à personne. Or, les Américains se croient obligés de les associer à leur enthousiasme GRANDILOQUENT comme ils le firent avec les Irakiens combattant aux côtés de l'Oncle Sam contre les Aliens dans INDEPENDENCE DAY. Lécher les bottes de l'ennemi du moment pour le rallier à notre cause, voilà bien une spécialité hollywoodienne!
Frédéric

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