2022, terreur dans l'espace

(Alien Intruder)

 Les critiques

Nombre de critiques : 1

Total des points : 4

Moyenne obtenue : 4.00/10

n°1 - 4/10 KX69

02 février 2009

« 2022, Terreur dans l'espace » est un petit budget SF tourné dans les incontournables chaufferies et entrepôts et agrémenté de SFX minimaux dont quelques plans de maquettes peu détaillées (les très rock n' roll vaisseaux USS Holly et USS Presley !) tournoyant dans l'espace. Si le titre US « Alien Intruder » tente de jouer la confusion avec le film de Ridley Scott ALIEN - LE 8ÈME PASSAGER, le terme « Terreur » semble un peu excessif, tout au plus pourrait-on admettre « crainte » mais bon « crainte dans l'espace » il faut bien l'avouer, ça l'fait pas!
L'histoire est quelque peu obscure et n'exploite pas ce qui semble pourtant l'élément central : « les week-end virtuels » qui permettent aux personnages de vivre leur fantasmes dans l'univers de leur choix (ce qui nous vaut d'ailleurs quelques scènes de nudité). L'idée aurait pu conduire le film sur les traces d'un DREAMSCAPE ou de MONDWEST en ancrant l'action dans les mondes virtuels qui nous sont présentés (western, espionnage, un plan easy rider et une maison que l'on imagine sur une plage californienne). On attend que ces mondes et le réel s'entrecroisent sous l'action de l'intrus extraterrestre à la fois être vivant et virus informatique mais le scénario abandonne rapidement cette voie pour celle des apparitions/disparitions à bord du vaisseau de la créature ayant pris l'aspect d'une terrienne siliconée semant la zizanie dans l'équipage. Cette histoire de sirène extraterrestre attirant vers elle des navires spatiaux et rendant fous les membres de l'équipage aurait pu donné un script sympa pour un épisode de COSMOS 1999 mais ici le scénario est bâclé. De plus, il n'offre guère l'occasion à Billy Dee Williams de faire montre de ses capacités d'acteur, celui-ci se contentant de feindre l'angoisse et surtout de cacher son ennui.
Outre Lando Calrissian, on notera la présence de Maxwell Caulfield vu dans « Grease 2 », « Electric dream » et OBLIVION 2: BACKLASH. Pour finir sur une note positive, « terreur dans l'espace » n'est pas le plus mauvais DTV de SF fauché que j'ai vu et avec un peu d'indulgence, on passe un moment pas désagréable.

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