Batman Begins

(Batman Begins)

 Les critiques

Nombre de critiques : 5

Total des points : 36

Moyenne obtenue : 7.20/10

n°5 - 9/10 Sans nom

06 février 2007

Ce film est une merveille!! De loin le meilleur des Batman... on y découvre un Batman perturbé, voire skyzo ; qui est d'ailleurs beaucoup plus proche de celui du comics!!! Pour moi il reste jusqu'a maintenant le meilleur film de super héros.

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n°4 - 8/10 Fog Horn

11 janvier 2006

Après Batman à Disneyland et Batman & Robin à la Gay Pride, et face aux succès des X-Men et Spider-Man, la Warner se devait de redorer le blason jaune et noir de notre héros bien humilié quand même. Pour succéder au champion du monde de formule 0 du ciné Joel Schumacher, il fallait du sang neuf... Bonne pioche ! Christopher Nolan a assuré le bougre. J'avoue que la première partie concernant la formation de Bruce Wayne m'a paru un peu longue, sans doute étais-je trop impatient de voir notre justicier masqué réprimander le sauvageon à coups de pied dans le derrière et passer au Bat-Karsher les bas-fonds de Gotham. Une fois de retour dans sa ville natale, le rythme s'accélère. On retrouve avec plaisir l'univers si particulier de Batman, une ambiance sombre, un héros torturé, un environnement urbain plongé dans les ténèbres. La réalisation de Nolan est percutante et le ton de l'ensemble est assez réaliste, ce qui amplifie étonnement la violence de l'action (notamment la scène finale dans le métro vraiment péchue). Une réussite, Batman is back !

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n°3 - 8/10 Sapone nino

04 janvier 2006

Après avoir connu le meilleur avec les 2 Burton et le pire avec Schumacher, nous voici donc revenu a l'origine du mythe vue par Nolan. On recommence donc à zéro, dans un style bien sombre, à l'image de la bd. Batman n'est plus un mégalo qui collectionne les femmes et les voitures, c'est avant tout un homme qui souffre du meurtre de ses parents, et qui passera sa vie a les venger. On rentre donc dans sa tete, on voit comment le petit Bruce, devenu orphelin, va se battre, se comprendre, chercher un but à sa vie. Comment de prisonnier en Mongolie passera-t-il de justicier de Gotham. C'est après une bonne heure que le film démarre vraiment, Bale est impressionnant dans le rôle de Batman, et l'Epouvantail s'en sort avec les honneurs. On retiendra surtout la mise en scène, aseptisée de plans inutiles, ce n'est pas un film d'effets spéciaux, mais plutôt une quête vengeresse, limite film d'auteur, comme spider-man 2. On apprécie que certains films de super héros peuvent être intelligents et faire réfléchir, et c'est tant mieux.

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n°2 - 4/10 Fabien M

27 juin 2005

Batman est de retour ! et c'est pas une si mauvaise nouvelle...on l'avait laissé se faire massacrer dans tous les sens du terme dans son dernier opus, on le retrouve déboussolé dans une quête initiatique ! C'est donc à une résurrection que nous assistons ! Ce qui fait la force de ce film, c'est le fond de l'histoire...non pas que le tout soit fait avec subtilité mais il faut bien reconnaître que quelques préceptes du film résonnent dans notre tête quand on sort de la salle ! Ce Bruce Wayne est diablement humain ce qui lui fait prendre des chemins tortueux pour mieux se comprendre ainsi que le monde qui l'entoure...en rencontrant une sorte de guide spirituel (excellentissime Liam Neeson) il va enfin retrouver la foi et un sens à sa vie...et pourtant ce n'est pas aussi simple que cela, comme lui apprendra maître Liam...
la première partie est plutôt bonne dans le fond moins dans la forme tandis que la seconde quand il endosse son costume est efficace dans la forme moins dans le fond jusqu'au rebondissement final où on apprend un peu le pourquoi du comment de toute cette histoire ... Les rapports humains sont mis en avant dans cette histoire, et même si l'amourette n'est pas d'un très grand insert, Nolan a le mérite de pas trop s'attarder dessus, juste ce qu'il faut...
Les effets spéciaux sont bons, la musique entraînante (quoique un peu répétitive par moment), les comédiens tous excellents (Christian Bale, schizo à souhait, Michael Caine, touchant, Liam Neeson, maître Jedi bis, Katie Holmes, jolie et simple, etc...)Un film hollywoodien mais qui a une âme ce qui est énorme...ce n'est pas le film du siècle, certes, mais j'en garderai un excellent souvenir...et il nous fait de nouveau aimer Batman, qu'on aimait détester après les films de Schumacher ! Bon film et n'oubliez pas : "tomber, c'est apprendre à se relever!" ;-)

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n°1 - 7/10 BELMONT Frédéric

16 juin 2005

Les Américains ont besoin d'entretenir leurs mythologies alors ils n'hésitent pas à réécrire des histoires hyper connues. Cela est vrai aussi bien pour Musclor que pour L'Incroyable Hulk, et aujourd'hui, c'est au tour de l'homme-chauve-souris de revenir dans l'arène. Comme son titre l'indique, "Batman Begins" est une sorte de retour aux sources qui explore la genèse sinistre du Chevalier Noir. Les lieux et personnages sont tous connus, mais les décors et gadgets ont tous subi un lifting complet pour effacer toute impression de déjà-vu. Ainsi, il est totalement vain de voir en ce nouvel opus une prélogie rigoureuse et cohérente par rapport à la tétralogie cinématographique déjà existante. Visiblement, le réalisateur Christopher Nolan s'oriente vers une nouvelle direction avec une histoire bien plus sombre et un héros beaucoup plus antipathique que jamais, incarné par un certain Christian Bale aux faux airs de Tom Cruise. D'ailleurs, le rite initiatique du début est une lointaine réminiscence du "Dernier Samouraï" avec des dialogues aussi inconsistants que dans "Matrix 1". Les épreuves se déroulent dans une dagobah (= monastère tibétain, cela ne s'invente pas) et le spectateur intrigué assiste à la "résurrection" de Maître qui-Gon Jin : l'acteur Liam Neeson, bien connu des condisciples de la "Menace Fantôme", renaît de ses cendres sous la forme de Henri Ducard, un Maître Ninja apparemment séduit par le côté obscur de la Force. Lorsqu'il enseigne le maniement du sabre sur une mer de glace, on croirait déceler chez lui une certaine nostalgie des sabrolasers et des combats épiques! A se demander si Dark Maul ne fait pas partie de son armée de ninjas masqués, tant qu'on y est! Tandis que Yoda apprenait à ses élèves que la peur, la colère et la haine font basculer du côté obscur de la Force, Ducard, lui, ne parle que de maîtrise de la peur pour mieux se venger. La morale de l'histoire n'est certes pas très fair-play mais elle nous rappelle, en tout cas, que Batman fait partie des super-héros les plus sombres des marvel comics. Mais ce qui me séduit, dans ce film, c'est l'aspect glauque et sinistre de Gotham, mégalopole géante qui en rappelle d'autres (New-York par ses forêts de gratte-ciel, Chicago par son métro aérien de toute beauté). Dans un univers où tout est laid, le crime et la corruption règnent à tous les niveaux de société, y compris chez les juges et les forces de l'ordre. Falcone, le baron de la Mafia locale, n'est d'ailleurs pas sans rappeler un certain Al Capone. La demeure de Bruce Wayne ne me semble pas si différente que dans les films de Tim Burton mais je suis content du relookage intégral de la batmobile et de ses nouvelles allures de rover martien du 22ème siècle. L'avocat dément est un super-vilain efficace en la personne de l'Epouvantail (le fameux ennemi qu'il manquait à la série live et que j'espérais vainement trouver dans Batman Forever jadis) : il faut voir les terreurs hallucinogènes qu'il provoque chez ses victimes de l'Asile Lakhan, bien qu'il ne soit qu'un personnage secondaire. Les effets spéciaux sont nombreux, l'action est particulièrement musclée (il faut voir la course poursuite retransmise à la télévision au petit matin, de quoi faire pâlir K-2000) cependant la scène du métro ou les séquences du Batman descend tête en bas rappellent les cabrioles de l'Homme-Araignée (voyez de qui je veux parler). Contrairement aux précédents volets, l'héroïne rencontrée n'est pas une blonde-potiche mais une brune anticonformiste convaincue. Variante surprenante : Alfred n'est plus le seul allié de Batman, il faut également compter sur son fournisseur Mr Fox. Je ne vous dévoilerai pas la fin mais, comme je m'y attendais, ce film n'est qu'une assise, une mise en condition et lorsque le titre apparaît enfin en ouverture du générique de fin, on sort de la salle en comptant sur un hypothétique "Batman goes on" (= Batman continue). Quoiqu'il en soit, je suis ravi que la Warner reprenne enfin son poulain au sérieux : il faut dire que je garde un souvenir traumatisé de "Batman & Robin", véritable catastrophe ambulante signée Joël Shumacher et qui compte certainement parmi les films les plus abjects qu'il m'ait été donné de voir en ce bas-monde. Mais après tout, c'était la moindre des politesses : des block-busters comme "Spiderman", "X-Men" et autres "4 Fantastiques" (à venir) rendent le spectateur aigri particulièrement exigeant. Surtout, ne ramenez plus Robin ni Batgirl!

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