Cosmos 1999

(Space: 1999)

 Les critiques

Nombre de critiques : 12

Total des points : 99

Moyenne obtenue : 8.25/10

n°12 - 9/10 KX69

18 septembre 2015

Cette série -particulièrement la première saison- reste une oeuvre importante pour la SF au cinéma et à la télé. Je trouve que les créateurs abordent la SF de façon très originale, proche du fantastique et même se rapproche parfois de l'horreur gothique. Il n'est d'ailleurs pas étonnant de retrouver deux piliers de la Hammer, Lee et Cushing, dans des épisodes. Les extraterrestres présentés, bien qu'humanoïdes sont souvent particulièrement étranges et fascinants. Le design parfois proche du psychédélisme, marqué pas son époque mais aussi très influencé par 2001 participe à la réussite de la série. Le rythme est parfois lent rendant certains passages presque hypnotiques. La musique et le "design sonore" parfaitement en phase avec l'aspect visuel en renforcent l'étrangeté. La grande qualité des SFX et la richesse des maquettes (qui influencera Georges Lucas) est un régal pour tout amateur de vaisseau spatiaux (en particulier l'épisode présentant un cimetière d'épave). La deuxième saison ne fait pas vraiment honneur à l'ambition de la première. On voit bien ce que le producteur américain Fred Freiberger a voulu faire: rendre les personnages plus humains, plus proches des spectateurs pour un spectacle plus familial. Les histoires sont moins étranges, moins cauchemardesques. Les intrigues sont plus basiques, souvent d'un intérêt moyen, parfois franchement ennuyantes. Koenig et le Dr Russel rigolent et se font des bisous et montrent les limites de leur jeu d'acteur. Carter lui aussi rigole et Verdeshi fabrique de la bière. Le chaleureux et philosophe mais vieux Victor fait place à Maya, un personnage à destination des enfants par ses dons de métamorphose (le plus souvent en gorille risible ou monstre extraterrestre au masque sommaire dont celui de la CRÉATURE DU LAC NOIR) et leurs parents (elle est tout de même plus sexy que Russel). D'autres personnages attachants ont disparu: Paul, Kano Freiberger a également voulu faire des économies aussi : exit la grande salle de commandement et la profusion des maquettes même si les effets spéciaux, signés Brian Johnson restent décents. Bref la série sombre et psychédélique est devenue une production télévisuelle standard de l'époque. C'est donc bien décevant même si on y gagne en Z : outre les métamorphoses de Maya, signalons quelques E.T. gratinés du double épisode « The Bringers of Wonder » (plutôt pas désagréable au demeurant), qui m'ont rappelé ceux de BATAILLE AU-DELÀ DES ÉTOILES.

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n°11 - 10/10 Theurillat Denis

07 octobre 2011

Meilleure série Sci-Fi, pour moi bien sûr! surtout la saison 1. Elle est cohérente, technique, esthétique, psyché à souhait,... bref, un best so British! Ils avaient inventé "l'Iphone" à l'époque, vous savez cet objet qui permets de voir, d'entendre et de parler, de s'informer, de commander à distance! Bon, y avait pas "Angry Birds" mais bon!

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n°10 - 10/10 LUKE

14 janvier 2006

Terrible, terrible, je viens de visionner les huit premiers épisodes de la saison 2,et je n'en revient toujours pas. Tout est travesti, les acteurs, le matériel n'ont plus le sérieux, la crédibilité de la première saison. Je vais commencer par le matériel:
les aigles ne sont plus de aigles mais des"modules".
le "command center" n'a rien de commun avec le poste principal (gros gyrophare rouge!!)
le matériel médical est plein de "bips" et tout est désigné par son nom, il faut croire que les concepteurs de la seconde saison nous trouvez trop débiles pour comprendre une lecture d'oscilloscope.
Passons maintenant au personnel:
Exit le bon professeur Bergman (c'est vrai ça ,un scientifique n'a rien à faire dans cette série, pourtant à chaque énigme le commandant trouvait en Victor un ami capable avec ses connaissances de l'aider au mieux!!), Paul, Kano, Mathias et Sandra (je ne l'ai quasiment pas vu dans les épisodes), par contre avec Tony et Maya, là attention on passe à un autre niveau. Maya se métamorphose à volonté, elle est un peu niaise mais bon passons, Tony lui c'est monsieur "sécurité",avec ses tourelles laser, sa faculté de pouvoir détruire une planète avec un seul "module"(alors que dans "la guerre des étoiles" il fallait "l'étoile noire") sa bière frelatée et son sens de l'humour. Ma surprise à été encore plus grande avec le docteur russel. Tout d'abord l'enregistrement sur la machine à enregistrer(si, si c'est écrit dessus!!) du statut des Alphans et de la base ou tout va bien dans le meilleur des mondes (sachant qu'ils sont tous dans une grande précarité car liés à des machines qui sont toujours faillibles) et ce avec un grand sourire, quant à son comportement dans la série il me semble tout à fait déplacé.
Pour finir, la note que j'ai attribuée ne s'applique qu'a la première saison autant pour les effets spéciaux que pour la qualité des scénarios et le jeu des acteurs sans oublier la superbe musique de Barry Gray qui à fait passer le générique de "cosmos 1999" à la postérité (je ne parlerais pas de la musique de la seconde saison!!).

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n°9 - 5/10 MONLIBERT Jean-Baptiste

19 juillet 2004

La première fois que j'ai vu cette série je devais avoir 7 ou 8 ans. Elle me faisait très peur (notamment l'épisode ou Koenig et ses hommes trouvent sur une météorite un extra-terrestre, en fait un prisonnier expatrié joué par l'excellent Peter Bowles, qui rend complètement fou l'un des alphans). Je n'avais alors que deux références lunaires à l'époque "On a marché sur la lune" de Hergé et "Cosmos 1999" avec le très sérieux Commandant John Koenig (Martin Landau, l'homme au cent visages de la série d'espionnage "Mission Impossible" que je découvrit bien plus tard). Trente ans après, malgré son coté seventies (qui revient quand même pas mal à la mode) j'ai toujours beaucoup de plaisir à revoir cette série.

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n°8 - 6/10 Anan 7

22 août 2003

C'est un peu le star trek anglais, le boy scout de kirk a été remplacé par le flegmatique commandant koenig et le très design entreprise cède la place à la très sage base lunaire. Les pyjamas colorés deviennent des pat d'eph style austin powers mais les histoires de cosmos 1999 sont loin d'être désagréables. Certains épisodes sont assez soporifiques mais en règle générale la série est plutôt plaisante et agréable à regarder dans la mesure ou tout comme star trek elle est symptomatique d'une époque et d'une façon d'envisager le futur.

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n°7 - 8/10 Sans nom

07 juillet 2003

Nous sommes en 2003...et la navette spatiale n'est toujours pas équipée d'un générateur de gravité, personne n'a jugé utile d' investir dans la construction d'une base lunaire (le projet était pourtant bien réel, une station orbitale terrestre lui à été préféré...sûrement beaucoup moins cher, et là on est vraiment entré dans la SF). Il est vrai que dans Cosmos 1999 (Space 1999) l'anticipation va peut être un peu loin en besogne.
Par contre, on ne porte plus de pyjamas moulants en lycra, nos écrans sont bien plats et les angles sont bien en angle-droit , les pantalons pattes-d'éph ont été décrétés peu pratique par la NASA, et les rouflaquettes garnies ne font pas très très sérieux. Alors que beaucoup de trouvailles de la série sont vraiment de l'anticipation positive et intelligente, d'autre détails sont un peu superflus, soit peu crédibles parce que mal finis.
Le fait d'avoir inséré une date dans le titre de la série, c'était aussi forcément la condamner aux railleries des hommes du futur, d'après 1999...Nous quoi. Personnellement je suis fan de cosmos 1999, qui a 10 fois plus de charme que les autres séries de la même époque.

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n°6 - 8/10 BELMONT Frédéric

02 juillet 2003

"Cosmos 1999" (= Space 1999, en VO) est assurément la série britannique qui m'a, de loin, le plus marqué et je me demande si, à bien des égards, je ne la préfère pas globalement à sa rivale américaine "Star Trek" dont elle s'inspire pourtant énormément. A vrai dire, mon appréciation se destine principalement à la Première Saison qui, au niveau purement visuel, est une réussite incontestable. Les 24 premiers épisodes fourmillent de trouvailles scénaristiques et d'effets spéciaux saisissants. Bien avant l'actuelle déferlante numérique, les créateurs Gerry et Silvia Anderson sont parvenus à créer un univers d'un très grand réalisme : en outre, la Base Lunaire Alpha présente des décors cohérents (aussi bien en intérieur qu'en extérieur) et les Aigles, fabuleux vaisseaux interplanétaires, sont d'un concept si fantastique que leur fiche technique aurait intrigué la NASA. Aussi, en viens-je à me demander la version finale de la navette spatiale (inaugurée en 1981) ne découle pas d'un quelconque espionnage industriel dans les studios de Pinewood, à la fin des années 70. Au départ, l'ambiance philosophique de la série s'inspire grandement du film "2001 : Odyssée de l'Espace" mais cette idée d'éjecter la lune de notre système solaire à travers l'espace inconnu permet aux scénaristes d'explorer les limites de leur imagination. Le téléspectateur s'identifie aisément aux Alphans au cours de leurs diverses rencontres avec des civilisations extra-terrestres. Déjà traumatisés par la catastrophe du 13 septembre 1999, les hommes et femmes de la base lunaire Alpha n'ont de cesse de naviguer de surprise en surprise en croisant la route de ces mondes étranges, plus souvent hostiles qu'accueillants. De plus, les Alphans ne naviguent pas dans le même ciel que l'Entreprise : loin d'être balisé et pacifié, le Cosmos est un Abîme de mystère & d'inconnu. Les cartes sont comme qui dirait brouillées et les épisodes s'enchaînent sans que le devenir de la Terre ne soit clairement établi. Ravagée ou miraculée? Le mystère demeurera intact jusqu'à l'épisode "En route vers l'Infini" de la Deuxième Saison (24 nouveaux épisodes d'une qualité plus que discutable). Dès le premier épisode, les Alphans subissent les événements plus qu'ils ne les initient. Ce qui fait la grande force de cette série au titre si énigmatique, c'est qu'elle continue de séduire bien après l'an 2000 (tout en défendant des thèmes plus que jamais d'actualité). Briser le mythe du progrès nourri par notre siècle, voilà sans doute un des charmes de scénarii de "Cosmos 1999". Pourtant, les erreurs et imprécisions scientifiques se dénombrent à la pelle : dès 1975, le public s'étonne du nombre étonnamment élevé de planètes que la lune rencontre au cours de son périple (certains phénomènes comme le "Soleil Noir" ou la "Déformation Spatiale" permettent apparemment de gommer les années-lumière); les peuples rencontrés se composent essentiellement d'humanoïdes oxygénophiles aussi francophones que les naufragés terriens (rares sont les épisodes présentant des aliens vraiment difformes - voir "l'Anneau de Lune" ou "Un Message d'Espoir" - ou ne connaissant pas notre langue, comme dans "Cerveau Spatial" ou "Les Chrisalydes AB"); la technologie lunaire est beaucoup trop optimiste par rapport à l'année visée : certes, ce n'est pas forcément un défaut, mais rien ne justifie, par exemple, les performances extraordinaires de l'Aigle (ce dernier bénéficie, en plus, d'une gravitation artificielle identique à celle observée sur la base lunaire et sur la Terre). Le Stun Gun préfigure avant l'heure le rayon laser alors même que cette technologie demeure toujours au stade expérimental depuis 1960. Plus intéressant, le comlock est l'ancêtre à la fois du téléphone portable et des cartes à puces! Le mini-écran que l'on voit dans certains épisodes n'était pas du trucage, l'outil contenant à l'époque le plus petit téléviseur du monde. Si l'image est en noir et blanc, c'est parce que les producteurs n'avaient plus le temps d'intégrer la technologie couleur obtenue in extremis, en plein tournage de la série! Les émissions couleur sur le grand écran plat du Poste Principal souffrent, en revanche, d'être du pur rajout sur image. Au niveau du design, les uniformes alphans ressemblent à des pyjamas :-), les décors apparaissent savoureusement kitsch et certains détails tels que les consoles d'ordinateur prêtent carrément à sourire (par exemple, la manette très Atari que Paul Morrow utilise pour téléguider Aigle 6 dans "Le Grand Cercle").

Enfin, il est impossible de discuter "Cosmos 1999" sans évoquer sa calamiteuse Deuxième Saison. Je ne surprendrai personne en signalant la transformation des décors, le travestissement des uniformes, la nouvelle bande sonore et le changement de ton dans l'approche des histoires. Au niveau de la distribution, l'arrivée de nouveaux personnages (Tony, Maya, Benjamin ou Yasko) n'explique en rien la disparition des anciens (Bergman, Morrow, Kano ou Tanya Alexanders). Les relations amoureuses inter, qui demeuraient souterraines durant la première année, sont ici pimentées de la façon la plus niaise qui soit. Le mystère philosophique disparaît au profit d'intrigues parfois pompeuses! Quant aux effets spéciaux, vous ne retrouverez pas l'ambiance géniale de la première année et vous constaterez que les meilleures séquences sont honteusement reprises des meilleurs épisodes de la Première Saison. Et que dire des transformations ratées de la métamorphe Maya! 95% des amoureux de la série se sont sentis trahis par le changement d'esprit et par l'écriture des nouvelles histoires (dont certaines sont vraiment d'un ridicule fini) et considèrent que les Anderson auraient mieux fait de s'abstenir de tourner la Deuxième Saison tout entière. Il n'empêche que certains épisodes, comme "Un Message d'espoir" ou "Le Secret de la Caverne" réservent d'agréables surprises, pour peu qu'on s'y investit. Pour conclure sur ce bilan élogieux, je vous recommande d'acheter le coffret DVD made in TF1 : les nombreux bonus qu'il contient vous apprendront tout ce que vous avez voulu savoir sans oser le demander sur le tournage de cette incroyable série (l'épisode pilote fête son trentième anniversaire cette année). Depuis plus de 25 ans que la série s'est interrompue faute d'audience, un collectif mené par le puissant fandom italien réclame en ce moment le redémarrage de Cosmos via une troisième saison avec une nouvelle génération d'acteurs. L'ancien scénariste Johnny Byrne se dit lui-même partant pour plancher l'écriture de nouveaux scénarii qui se dérouleraient en 2049. Mais la société ITC, qui possède les droits exclusifs, reste muette comme une carpe à ce sujet...........

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n°5 - 9/10 Alain Doinet

17 février 2003

Remettons - nous dans le contexte de l'époque : ni la Guerre des Etoiles, ni ET n'étaient sortis lorsque Cosmos 1999 parut ! Et je pense que c'est dans cette optique qu'il faut regarder Cosmos 1999, avec un peu d'indulgence, s'il vous plaît.
Ah, quelle superbe série. Je viens de visionner les 48 épisodes des deux saisons, avec un plaisir non feint. Ah, les aigles ! Ah, cette base Alpha si esthétique et si crédible. Ah, ces héros si courageux mais si humains, souvent découragés, jamais désespérés. Et cette musique !
Cosmos 1999 est une grande série de science-fiction. Et les effets spéciaux de Brian Johnson, qui travailla sur 2001, l'Odyssée de l'Espace, sont sensationnels.
Oui, bien sûrs, la deuxième saison est moins réussie, pas très philosophique et souvent ridicule par l'insertion de monstres idiots et pas du tout crédibles. Cependant, certains scénarii sont intéressants, comme par exemple ceux de Taybor le commerçant ou un Message d'espoir. Je trouve même que l'apparition de Maya n'est pas si décevante. Quant à l'humour incorporé à la deuxième saison, il s'agit quand même d'une bonne idée, non ?
Et puis que seraient nos chères séries de SF des années 70 sans leurs défauts ? Monstres, pattes d'éléphants, coiffures style 70, doublage français avec le légère pointe d'accent québécois, effets spéciaux parfois ratés, etc...
Allez, ne boudons pas notre plaisir, et apprécions à sa juste valeur cette série très originale.Et si vous avez les moyens, procurez-vous la série en DVD, pour goûter pleinement les effets spéciaux et aussi pour le DVD bonus, qui comporte quelques interviews sympas des acteurs et de Brian Johnson.
Longue vie et prospérité.

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n°4 - 8/10 moonman

16 juillet 2002

Enfin! COSMOS 1999 EN DVD! Fini les vieilles vhs pourries!Quel plaisir de pouvoir redécouvrir cette série qui m'avait tellement plue! En plus beau coffret, des bonus très utiles pour le fan! Très belle qualité d'images et de son, la première saison est vraiment mise en valeur grâce à cette édition, mais la deuxième...ce n'est pas du tout ça! La faute aux producteurs ricains, résultat un produit nul!

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n°3 - 10/10 Sans nom

22 mai 2001

Mia à part les monstres qui souvent n'avaient pas leur place dans les histoires, les détails de la base lunaires, des "aigles", moyens de communications, et de défense étaient bien réussit compte tenu de l'époque...A.A.

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