Crash of Moons

(Crash of Moons)

 Les critiques

Nombre de critiques : 1

Total des points : 7

Moyenne obtenue : 7.00/10

n°1 - 7/10 KX69

27 juillet 2006

« Crash of moons » est un montage de trois épisodes formant une seule et unique histoire de « Rocky Jones Space Ranger », une série télévisée diffusé en 1954 en 39 épisodes (d'une durée de 26mm chacun). Apparemment, au total 36 épisodes ont été montés en métrages de 78 mn pour être diffusés ultérieurement à la télévision. Il ne semble pas qu'ils aient bénéficié d'une sortie en salle.

Ce qui frappe tout d'abord c'est à quel point Rocky Jones préfigure le capitaine Kirk. Rocky est un jeune militaire qui est quelque peu rigide et autoritaire et ne doute pas du bien fondé de sa mission qui fait avant tout appel à la diplomatie. Ce qui n'exclut pas le coup de poing lorsque c'est nécessaire. Un soldat ferme mais juste et qui est chaleureux avec les membres de son équipe, un groupe de personnes bien caractérisés : un co-pilote pitre et distrait, un vieux professeur, une jolie jeune femme vêtu d'une jupe assez courte et Bobby, un gamin d'une dizaine d'année. Tous sont très gentils et unis et ils forment quasiment une famille. Face à eux, il y a la méchante : Cleolanta, la souveraine brune d' Ophicious, dirigeant d'une main de fer son royaume et refusant tout rapprochement avec les « United Worlds », une organisation équivalente au nations unis et dont le but est la paix et la collaboration entre les peuple. Cleolanta est une autocrate un peu garce qui n'hésite pas à bombarder une planète afin de sauvegarder son pouvoir. Mais finalement, elle a bon fond car à la fin de l'épisode, elle remerciera le dirigeant de Posita qui conclut l'épisode par un « It is not the land but the people who makes up the country » !

Le scénario est ambitieux et son traitement est tout a fait honorable. « Crash of moons » bénéficie en effet de nombreuses scènes d'effets spéciaux qui sont souvent naïves mais qui surpassent celles de beaucoup de films de ces années là. Le design des décors est par contre parfois un peu pauvre.

« Rocky Jones Space Ranger » a qui Star Trek doit sans doute beaucoup est le reflet de l'Amérique des années 50: une Amérique qui vient de sauver le monde, sûre d'elle-même, enthousiaste, confiante dans le futur et dans la coopération entre les différentes nations alliées.

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