Dark City

(Dark City)

 Les critiques

Nombre de critiques : 12

Total des points : 94

Moyenne obtenue : 7.83/10

n°2 - 10/10 Sans nom

05 décembre 2000

Ce film est un critique à la perfection l' idéal repésenté par les "étrangers". ils sont malades tout simplement car ils ne ressentent rien, ils sont trop rationnels et sont donc voués à mourir. Ils ont tenté de comprendre ce qu'est la race humaine mais cela est inutile. Ils ne savent pas ce qu'est l'amour, la haine, la folie, l'avarice, la jalousie etc... Ils peuvent définir les termes mais ne peuvent pas ressentir ces termes. Or la vie consiste à ressentir des choses et à être irrationnel. Alors les gars soyez fiers de perdre vos clef c'est un acte irrationnel et dites vous que personne n'est parfait car sinon il ne serait en vie. Et allez au contact de la vie c'est là ou vous vous sentirez vivre.

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n°1 - 6/10 Fontaine Sylvain

15 novembre 1999  Attention spoiler

Regrets éternels. Dark City se laisse voir sans déplaisir, mais sans passion. Il s’en dégage une impression de déjà-vu, d’être face à une compilation alléchante de plein de bonnes choses, mais sans personnalité. Pourtant, Alex Proyas est l’homme de The Crow, un film plein d’une tendresse douloureuse, surement pas l’œuvre d’un mercenaire sans ame. A la lecture du dossier de presse, je risque une explication : le scénario original d’Alex Proyas était centré sur l’inspecteur Bumstead. La découverte du complot devait se faire à travers lui, jusqu’à ce qu’il sente sa raison vaciller. Cette version fut jugée trop " cérébrale ", et considérablement travaillée. Recentrée sur John Murdoch, dotée d’intermèdes qui ont pour but de bien faire comprendre au spectateur de quoi il s’agit, la version finale est dénuée de surprise, d’équivoque et de mystère. Regrets éternels, donc. Nous avons failli avoir quelque chose comme le croisement de Seven et Blade Runner, au lieu de quoi nous avons droit à un gentil épisode The Twilight Zone. Vous pouvez contacter les producteurs sur les sites officiels : il faudrait quand meme les remercier de prendre autant soin de notre intellect surmené…
Il n’en reste pas moins une très belle séquence finale, dont la force avive les regrets. Au terme d’un cauchemar poisseux, John Murdoch, privé à jamais d’identité, se tourne vers l’avenir et recrée un monde à son image, où vient prendre place celle qu’il aime. La force du regard créateur.

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