District 9

(District 9)

 Les critiques

Nombre de critiques : 13

Total des points : 101

Moyenne obtenue : 7.77/10

n°3 - 8/10 KDream

18 septembre 2009

Je lui attribue 16, mais il pourrait après-coup valoir 18...
Sans rentrer dans tous les détails du film, ce qui tuerait le suspens pour ceux qui ne l'on pas vu, District 9 surprend de toute évidence... sans qu'on le sente justement venir..
Mariage subtil entre classiques du genre, certaines phases nous rappelle un certain "La Mouche" ou la série des "Aliens", l'approche bien particulière des News à l'américaine et celle de certains jeux video....autant dire que cette approche cinématographique est bien de notre temps...Quant au scénario, même s'il n'a rien de révolutionnaire en soi, il traite d'un sujet qui lui par contre est nettement plus futuriste... mais est il si futuriste en fait ?
Car là où c'est "bien joué" c'est que sans paraître ce District 9 semble nous "préparer" à ce à quoi nous pourrions bien être confrontés dans quelques temps...

Au final : on se surprend tout simplement à chercher des "crevettes" dans la rue en sortant du ciné et... une fois rentré chez soi, l'envie de revoir District 9 se fait déjà sentir...bon signe !

Je vous laisse à Votre expérience propre... Bon Film !!

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n°2 - 10/10 Sans nom

18 septembre 2009

Je viens tout juste de voire ce film et je suis encore entrain de le ruminer. Peut-être n'ai-je pas fait attention mais il me semble qu'il n'a pas fait beaucoup parler de lui et que sa sortie en salle n'a pas été annoncé en fanfare comme tous ces blockbusters sf de qualité médiocre qui inondent les écrans. Car oui District 9 est un film beau (m'enfin...) et intelligent, et ça rafraîchit agréablement.
Pour une fois l'histoire ne se passe pas aux States le centre du monde, mais en Afrique du Sud dans les bidonvilles de Johannesbourg où aliens et africains se côtoient. Le décor change enfin, et ça fait du bien (je suis noir moi-même alors comprenez).
Les aliens ne sont pas là pour aider ou détruire les humains, ils sont là en tant que réfugiés, et vont se retrouver confronté à une humanité et à ses dirigeants qui n'ont rien compris à la vie. Place à la connerie humaine (excusez-moi l'expression) dans toute sa splendeur. Attention, ici le "héro" du film à qui on a donné la direction d'une opération délicate n'est qu'un stupide bureaucrate coiffé au gel, un pauvre imbécile incompétent à qui on a envie de lui en coller une dès les premières minutes du film, ou bien de le voire disparaître six pieds sous terre, au choix. On aurait presque envie de trahir l'humanité et de protéger les aliens qui ne sont pas forcément des angelots descendus du ciel.
Le film possède un certain réalisme dans le fond et la forme qui fait qu'on le prends vite au sérieux. On sent bien que des thèmes graves sont dénoncés tel que le racisme qui est vu sous un angle différent avec tous les problèmes de cohabitation inter ethnies que ça comporte. Sans parler de la façon dont ce problème est géré et comment souvent des esprits inférieurs ont des postes à responsabilité et prennent des décisions graves.Bref District 9 est un film magistral à ne rater sous aucun prétexte.

Peut-être y aura-t-il une suite aussi belle et intelligente, espérons le...

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n°1 - 7/10 motoko

17 septembre 2009  Attention spoiler

!!! ATTENTION SPOILER INSIDE !!!
Euuuh que dire franchement ... Mouerf. Ca convient tout à fait à ce film.

Beaucoup d’amis ont aimés ce film qu’ils jugent intelligent et anticonformiste. Personnellement je suis plus mitigé. Etant fan de sf et de fantastique, j’attendais ce film avec envie et je tombe de haut.

Une grosse impression de gâchis. Que de bonnes idées. Pour une fois qu’on peut voir un film de sf qui réfléchit un minimum. Seulement des détails, de l’envie ça ne fait pas un bon film.

Comme l'impression que le court réalisé par Neil avait déjà tout dit et que les trous ont été comblés à base d’histoire romantico contemplo gango spirituelle sur fond de musique planante. Non mais sérieux les 20 premières minutes du film sont juste énormes, le type maitrise son sujet.

Là il peut dévoiler et s’étendre ce qui lui était difficile de produire dans son court : L’atrocité du racisme et son organisation légale, la place de l’argent et de l’égocentrisme par rapport a la vie, la métaphore de la tragédie des blacks en Afrique du Sud.

Et puis un bon concept surtout : Les ET arrivent sur terre en tant que refugiés dans un piteux état et sont plus proche de l'animal à première vue que d une entité luminescente mentalement et technologiquement qui tel un dieu aurait tout à nous montrer, une sorte de double antagoniste utopique (à l’opposé, la seconde hypothèse, du déplaisant, satyre et exterminateur alien existe aussi hein)

Là ou on en prenait plein la gueule dans la première partie grâce à la mise en scène et à la puissance des thèmes et de leurs imbrications, le film passe à une seconde partie complètement flottante. Il se perd dans des clichés, des scènes vides de sens, des longueurs interminables, des essais trop nombreux d’envolées lyriques sur ralentis complètement ratés

En gros toute les scènes de drames sociaux (amitié ET/Humain, relation mari/femme) sont mal mis en scène, plates, de longueurs inconcevables, d’un cliché incompréhensible et débordant de tout leurs pores de guimauve rose ... Sauf celles filmées sur le ton du documentaire trop rares qui touchent juste.

Cet affrontement pseudo mythique de 2 figures complètement clichés que sont le méchant militaire raciste et l’homme repenti qui ouvre sa conscience à l’autre mais qui met ses couilles en métal sur la table et se sacrifie en vidant des chargeur de 60 mm au ralenti... pourquoi insister sur le duel et sur ces 2 personnages ? Pourquoi forcer au stabilo rose sur quelque chose d’aussi hollywoodien ou bobo ?

Ces scènes au ralenti, complètement vides de sens sur des mélopées envoutantes me sont restées en travers de la gorge. Aucune puissance ne nous fait vibrer, c’est un peu comme mettre du chrome sur un slip kangourou, ça alourdi énormément le package (tout comme ma blague). A vouloir faire du lyrisme mystique à la Kubrick ou du gunfight magnifié à la Woo, on s’enfonce dans une contrefaçon chinoise aux fermetures éclair pétées

Tout cela manque énormément de maitrise et de finesse que ce soit au niveau de l’approche, de la réalisation et du scénario. Bref je suis dépité. Je mets ça sur le manque d’expérience, le désir de vouloir créer un film personnel en essayant de suivre quelque règles de cinéma et de construire avec des briques connues alors que c’est justement sa nouveauté d’approche qui change la donne et qui attire. D accord pour le potentiel du type mais maintenant faut brancher le courant HAHAHAHAhahahahhahahaha euh ... bon d accord.

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