L'empire contre-attaque

(Star Wars: Episode V - The Empire Strikes Back)

 Les critiques

Nombre de critiques : 12

Total des points : 113

Moyenne obtenue : 9.42/10

n°12 - 10/10 KX69

28 décembre 2014

Alors que la LA GUERRE DES ÉTOILES était un hommage décontracté à tout ce qu'avait aimé le jeune Lucas, L'EMPIRE dramatise le propos. Le scénario est portée par l'intrigue amoureuse entre Leïa et Han qui permet à la fois des moments de légèreté et d'humour et d'intensifier les développements dramatiques. Le traitement de Yoda, à l'encontre de ce que l'on attend pour un maître Jedi ("personne par la guerre ne devient grand") approfondit la lecture zen de la force. Les autres nouveaux personnages Lando et Boba Fett, même s'ils restent secondaires, s'intègrent bien au récit. Si le film est plus adulte que son prédécesseur, L'EMPIRE aligne de spectaculaires et divertissantes scènes d'action : la bataille de Hoth, la fuite du falcon dans un champ d’astéroïdes… Techniquement et artistiquement le film est également une réussite : les costumes et les décors sont de toute beauté, les matte-paintings magnifiques, les SFX le plus souvent très réussis. J’aime beaucoup les scènes sur Bespin, cette ville en suspension que l’on découvre dans la lumière orangée d’un soleil couchant et ses décors influencés par l’art-déco. L'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE n’a pas pris une ride et est proche de la perfection. Dire qu’il fallait attendre 3 ans (quand on a dix ans ça nous paraît une éternité) pour connaître la conclusion d’un épisode marqué par une révélation qui a fait date dans l'histoire du cinéma ! Il faut ajouter que les apports de l’édition spéciale sont plus sobres et plus discrets que dans LA GUERRE DES ÉTOILES et même s'il ne sont pas d’un intérêt flagrant, au moins ils ne défigurent pas l’œuvre. J’ai pris beaucoup de plaisir à revoir ce qui est incontestablement un chef-d’œuvre du cinéma SF.

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n°11 - 10/10 Sans nom

09 août 2012

Comme beaucoup d'aficionados de "Star Wars", j'ai tendance à considérer L'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE comme le meilleur épisode de la saga. Si l'on veut jouer les mauvaises langues, cela tient peut-être au fait que le contrôle du film a quelque peu échappé à George Lucas, le contrat prévoyant que le réalisateur - Irwin Kerschner - disposerait d'une totale liberté narrative. Résultat : le ton est on ne peu plus juste, nettement plus sombre que dans le premier volet, mais teinté d'une savoureuse ironie, bien éloignée de cet humour puéril et lourdingue dont George Lucas est hélas coutumier. Fort marri d'avoir vu un autre améliorer son oeuvre, Lucas jura qu'on ne l'y reprendrait plus et, dès le film suivant, se hâta de reprendre le pouvoir et d'imposer ses vues au réalisateur... ce qui nous a valu l'arrivée en force de ces très mièvres et très agaçants bisounours cosmiques appelés Ewoks ! Mais revenons à L'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE et, une fois encore, poussons un légitime coup de gueule contre l'édition spéciale de 1997. Le meilleur volet de la saga "Star Wars" date de 1980, il porte la "patte" et le style de 1980, apprécions-le donc tel qu'en lui-même, sans ce tape-à-l'oeil numérique qui le dénature plus qu'il ne l'améliore (pour l'argumentaire contre l'édition spéciale, voir la critique du premier épisode). Le massacre de 1997 n'ayant apparemment pas suffi, George Lucas a ressorti le couteau de boucher une dizaine d'années plus tard avec "l'édition définitive" ! Et là, disons-le tout net, le bain de sang devient véritablement insoutenable ! De la dénaturation, on passe carrément à la défiguration pure et simple (ce sera également le cas avec LE RETOUR DU JEDI). On retourne des scènes entières, on rajoute des personnages de la deuxième trilogie, on mélange vigoureusement le tout... et on obtient une bouillie absolument indigeste à force d'être remâchée. A titre d'exemple, je citerai juste une scène qui m'avait particulièrement fasciné lorsque j'avais vu le film en salle en 1980 : celle de la première apparition de l'empereur Palpatine. A l'époque, le personnage n'était pas encore bien défini. Il nous apparaît donc sous la forme d'une immense et fantomatique hologramme verdâtre et tremblotant. Son visage, qui occupe la totalité de l'écran, est déjà surplombé de l'inamovible capuche noire; ses traits sont plutôt imprécis (le faciès est en réalité celui d'une vieille femme à qui on a superposé par trucage optique des yeux de singe; la voix est par contre masculine). A peine entrevue quelques secondes, cette saisissante vision constitue pourtant une entrée en scène particulièrement réussie pour le Méchant absolu de la saga. Et dans l'édition définitive, horreur : cette scène que je me réjouissais de revoir a été totalement charcutée ! A la place du gigantesque et monstrueux visage verdâtre, apparaît un banal hologramme de dimension humaine, bien net et bien coloré, nous montrant Ian McDiarmid vieilli, tel qu'on peut le voir dans LA REVANCHE DES SITH ! Envolés, le mystère et la majesté de la première version ! Je le répète, les maladresses, les carences techniques et les défauts visuels font partie intégrante de l'identité d'un film ancien, et vouloir les "rattraper" après coup gâche immanquablement l'original. Une seule conclusion, l'unique qui s'impose : VIVE LA VERSION DE 1980 !

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n°10 - 10/10 Chris

11 mars 2010

Personnellement ce film figure dans ma liste des 3 meilleurs films avec BLADE RUNNER et ALIEN LE 8éme PASSAGER. Quand j'étais petit et que j'étais au top, je disais toujours " je suis tellement en forme que je pourrais tirer les oreilles d'un GUNDARK!". Aujourd'hui ce film plus sombre est pour moi le mieux des 6, je le possède en 2 versions, l'original et le restauré, les 2 m'enchantent!

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n°9 - 10/10 lothar

04 novembre 2008

Le meilleur des deux trilogies même s'il a vieillit (je vais me faire blackbouler par les die hard fans, moi ;o) au niveau des dialogues et des FX, ça reste un monument de la SF, quelque chose d'unique ... la pierre angulaire de la saga. A voir et revoir...

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n°8 - 10/10 Sans nom

22 novembre 2006

Voilà le meilleur de la saga! Le plus sombre épisode aussi, et selon moi le plus abouti : les différentes intrigues sont menées en parallèle, comme des chapitres, ce qui contraste efficacement les actions et les univers variés des héros. Bien en a fallu à George Lucas de confier la réalisation à Kerschner qui apporte à l'univers de Lucas le réalisme et l'humour qui manquent cruellement dans les épisode I, II et III. C'est la perte de l'innocence de Luke et le combat désespéré que mène l'alliance qui rendent cet épisode si passionnant. Le personnage de Yoda représente à lui seul la dimension spirituelle du film (ce qui en fait le Star Wars le plus profond et le plus émouvant); beaucoup d'entre nous ont grandi avec le souvenir de sa sagesse et les magnifiques répliques entre lui et Luke... Le film de mon enfance qui restera ma référence.

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n°7 - 9/10 Fog Horn

11 janvier 2006

Une suite aussi bonne que le premier opus. L'attaque de l'Empire sous la neige en ouverture de métrage reste une véritable merveille technique. L'univers Star Wars maintenant posé solidement, les personnages peuvent s'épaissir et l'intrigue globale se développer en prenant une tournure assez sombre. Bref, il y a des enjeux, de l'action, une véritable histoire, rien à dire finalement, c'est du tout bon. On regrette juste que Le retour du Jedi n'aie pas gardé cette tonalité.

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n°6 - 9/10 Sans nom

28 juin 2003

Le meilleur volet des Star-Wars, sans aucun doute. Et pourtant le film a 24 ans!
La scène du début sur la planète des glaces est inoubliable. Les combats spatiaux n'ont rien à envier aux récentes productions (qui ont même fait moins bien pour plus cher.. il suffit pas d'avoir les thunes, il faut aussi être passionné).
Le 18/20 que je donne peut sembler exagérer, certes (surtout quand on pense à des sommets comme blade-Runner), mais je ne peut pas être objectif ET fan de star wars en même temps, c'est impossible.

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n°5 - 9/10 Mr Park

13 avril 2003

Que dire sur ce film, sinon que c'est un classique impérissable et que malgré son age, ses effets spéciaux ne sont pas risibles. Les acteurs sont tous très bon et certaines scènes comme celle de l'entraînement de Luke avec Yoda sont cultes. Un classique à voire ou à revoir.

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n°4 - 9/10 BELMONT Frédéric

24 août 2002

"L'Empire Contre-Attaque", voici un classique de la science-fiction que l'on ne présente plus et qui remplit parfaitement son rôle de suite. Finies les promenades de santé et la gaieté du volet précédent, ce nouvel opus s'inscrit dans une lignée beaucoup plus sombre avec des révélations plus ou moins surprenantes. Luke y apprend ses origines, les héros sont malmenés dans leurs chairs et découvrent leurs faiblesses (la trop grand confiance en soi pour Luke, la passion amoureuse de la Princesse Leia, la trahison forcée pour Lando et la torture pour Han Solo ) tandis que les troupes impériales menées par Dark Vador, plus terrifiant que jamais, semblent cette fois-ci invincibles. L'action est désormais accompagnée par l'inoubliable "Marche Impériale" signée John Williams qui atteint ici son rythme de croisière. En 1980, l'Episode 5 avait réussi son pari de séduire les fans avec la spectaculaire Bataille de Hoth (la planète neigeuse qui contraste avec la sablonneuse Tatooine), menée par les Snowspeeders et les fantastiques AT-AT Walkers à la démarche éléphantesque. L'irruption du personnage Yoda sur la planète marécageuse Dagobah a toujours sa résonance mystique (même si les décors font bien pâle figure de nos jours) : ce curieux gnome aux oreilles pointues, hybride d'un Elfe et d'un Vulcain, a un phrasé tibétain et pratique des séances de lévitation qui rappellent les traditions bouddhistes des films fantastiques sur la Chine Légendaire. Ses récits sur les Guerres Cloniques et sa rencontre passée avec Obi Wan Kenobi & le Père de Luke posent de nouvelles questions. 25 ans après les gesticulations du combat contre le Comte Dooku, le Jedi Yoda est devenu un modèle de sagesse et de spiritualité. Certes, il n'est ici qu'une marionnette manipulée par Frank Oz mais on reste béat d'admiration devant sa conversation avec le fantôme d'Obi Wan lors du départ précipité de Luke parti "sauver ses amis en danger". A ceux qui, jadis, se demandaient comment un "Star Wars" pourrait conserver son aura sans la présence de l'Etoile Noire, George Lucas a su faire preuve de créativité en proposant la Cité des Nuages sur la planète gazeuse de Bespin (dont les décors magnifiques de cumulus dorés n'ont rien à envier au ratage visuel qu'est la planète Géonosis dans le calamiteux Episode 2). De plus, les ajouts de nouvelles séquences de l'Edition Spéciale (avec quelques véhicules volants par ci, des panneaux aériens par là) donnent à la moderne cité un vent de fraîcheur et de luminosité remarquable. Les fans de la première heure saluent ces petits plus qui viennent se greffer à l'histoire sans le débordement numérique constaté dans la "Menace Fantôme" ou, surtout, dans "l'Attaque des Clones". Certes, les ultimes séquences sur Bespin viennent alourdir les méditations transcendantales de Dagobah mais elles ont l'avantage de nous ramener dans la dure réalité des défaites cuisantes où le mal triomphe. Nos héros parviennent malgré tout à déjouer les pièges qui leur sont tendus dans un épilogue tragique des plus célèbres puis se donnent comme objectif de libérer Han Solo prisonnier de Bobba Fett et de fédérer les dernières flottes de l'Alliance Rebelle contre l'Empire. La suite, réalisée 3 ans plus tard, est elle aussi un modèle du genre (mais dans un style autrement différent d'apothéose et de liesse) qui clôt à merveille une trilogie hors du commun en levant les dernières intrigues posées par les Episodes 4 et 5. Dernièrement, les sorties des Episodes I et II ont tout de même l'avantage de venir enrichir l'univers magique de George Lucas, en nous présentant la genèse de méchants secondaires (Jabba le Hutt mais aussi et surtout Bobba Fett, tous deux adorés par les fans et tous deux évoqués dans l'Episode 5 dont la qualité s'en trouve renForcée), même si le regretté Qui Gon Jin n'est jamais évoqué dans la trilogie originale . Reste à savoir comment Anakin Skywalker / Dark Vador et le Chancelier Palpatine futur Empereur de la Galaxie sont parvenus à pactiser contre l'Ancienne République. Réponse dans le très attendu Episode III prévu en mai 2005.

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n°3 - 10/10 Sans nom

22 mai 2000

Que dire de l'empire contre attaque sinon qu'il est parfait. Il est parfait pour plusieurs raisons. Tout d'abord la noirceur. C'est le seul des trois films où les héros en bavent de la première à la 120eme minute. Surtout Luke qui ce prend une baffe d'un yéti de l'espace au bout de 2 mn et que je n'aime jamais plus que dans la scène avec Vador. L'autre grande qualité pour moi est que ce film n'est pas uniquement centré sur Luke comme les deux autres, mais aussi et surtout sur Harrison Ford (Solo génial comme jamais) et sur la divine, la délicieuse (j'arrète là..) Carrie Fisher (Leia belle comme jamais même avec Jabba). Ajoutez à cela une marionnette fabuleuse (vive Frank Oz), un D2 et un C3 PO fidèles à eux mêmes et on obtient un vrai chef d'œuvre de science- fiction. Pourquoi 19.5 et pas 20? Parce que pas assez d'Aliens à mon goût (Chewbacca, 3 chasseurs de prime et quelques nains à Bespin c'est un peu pauvre mais c'est pas grave).

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