Gandahar

(Gandahar)

 Les critiques

Nombre de critiques : 5

Total des points : 41

Moyenne obtenue : 8.20/10

n°5 - 10/10 Rioboo Romain

04 décembre 2012

Il y a dans GANDAHAR, comme dans d'autres films de Laloux, plusieurs dimensions et beaucoup d'émotion. Le film est construit sur une histoire sophistiquée et complexe, de bien et mal, de voyage dans le temps et de destinée. Extrêmement originale cette histoire présente aussi bien des aspects philosophiques riches et de l'émotion. A voir, revoir, garder et chérir. Chef d'oeuvre trop méconnu.

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n°4 - 7/10 Chris

27 mars 2009

Une très bonne animation de Science-fiction, tiré du livre de Jean-Pierre Andrevon "les hommes machines contre Gandahar". Les français sont doués dans ce genre et l'on suit le périple de Sylvain sans s'ennuyer. Du bon Laloux a voir!

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n°3 - 8/10 Sans nom

10 juin 2004

La folie des hommes ressemble au serpent qui se mord la queue, pour cette raison GANDAHAR ne vieillit pas. j'ai vu ce court métrage pour la première fois au festival du cinéma d'animation d'Annecy, en 89 je crois. Je viens de le revisionner pour la ... dixième fois depuis et je lui trouve toujours autant de charme et de réalisme. Le dessin est "simplement" beau. Le message en est d'autant plus claire. Nous détruisons ce que nous possédons, c'est humain!!! Il y a toujours, fort heureusement, un "messie", sauveur, chevalier, peu importe le nom, celui qui sauve les meubles... Jusqu'à la prochaine fois. Les mondes créer par Laloux sont des petits bijoux de cohérence, parfois, il faut le reconnaître un peu désuet mais sans plus.

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n°2 - 9/10 Vincent Laniès

19 décembre 2001

Gandahar est un film que j'ai découvert à l'âge de 11 ans et il est resté dans mon coeur. Aujourd'hui 19 décembre 2001 il a été rediffusé sur CANAL+ et j'ai eu la chance de pouvoir le réenregistrer car ma mère l'avait effacé. C'est avec mes yeux d'enfant que j'ai pu retrouver Sylvain dans sa bataille contre les hommes-métal et le métamorphe. Bravo à l'auteur, je vais maintenant essayer de me procurer le livre.

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n°1 - 7/10 Fabien Tournel

06 mai 2001

A Gandahar, la vie n’est que paix et harmonie avec une nature libre. Les Gandahariens ont préféré suivre l’ordre naturel plutôt que la voie de la technologie. Mais voilà qu’un mystérieux ennemi les attaque, les change en statue et les enlève. Sylvain, un Servant inexpérimenté mais dévoué à la Reine et à son peuple, est envoyé en reconnaissance... Arbres à nourrissons, rayons laser, mutants à cinq têtes ou sans jambes, oeufs-prisons, pêche à la flûte, dinosaure, spectres marins, bombardement de graines carnivores, chassé-croisé spatio-temporel... Aucun doute : il s’agît bien de la SF française complètement débridée des décennies 60-70. René Laloux, après La planète sauvage (en collaboration avec Roland Topor, et d’après “Ohms en série” de Stefan Wul), adapte un autre livre français : “Les hommes machines contre Gandahar” de Jean-Pierre Andrevon. Cette fois-ci, les croquis originaux sont fournis par Philippe Caza, dessinateur au style très reconnaissable, peut-être plus célèbre pour ses illustrations de couvertures que pour ses albums. Si l’animation est plus fluide et le coup de crayon plus abordable que dans La Planète sauvage, le fond n’est peut-être plus du même tonneau. En effet, Gandahar paraît destiné à un public globalement plus jeune : moins de temps mort, plus grande familiarité des dessins et de la musique, dialogues plus explicatifs, plus grande accessibilité du message... Un message qui est surtout une charge contre les risques d’une technologie toute puissante et des manipulations génétiques. Mais Gandahar recèle également des réflexions un peu moins brutes sur le refus d’accepter la mort comme le revers indispensable de la vie, ou sur les systèmes totalitaires qui transforment les hommes en “machines”... Gandahar n’en reste pas moins, avant toute autre chose, un divertissement, fort agréable et constamment fantaisiste. S’il est moins onirique, moins métaphysique, et d’un visuel plus canonique que La Planète sauvage, il s’agrémente néanmoins lui aussi d’une certaine portée et d’un charmecertain.

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