The Island

(The Island)

 Les critiques

Nombre de critiques : 10

Total des points : 66

Moyenne obtenue : 6.60/10

n°10 - 7/10 KX69

18 août 2015

THE ISLAND allie scènes d'actions (pas toujours crédibles : non deux héros sortant indemnes d'une chute du sommet d'un building par exemple) à un sujet intéressant à mi-chemin entre L'ÂGE DE CRISTAL et BIENVENUE À GATTACA, traitant du clonage thérapeutique et de l'exploitation de l'être humain comme marchandise. Mais les auteurs ne tiennent visiblement pas à approfondir la réflexion et le scénario fait place à un spectacle distrayant (permettant au passage de nombreux placements de produit) servi par un couple d'acteur glamour (Ewan McGregor et Scarlett Johansson). Dommage, cette histoire avait le potentiel pour donner naissance à nouveau chef d'oeuvre de la SF. En l'état, THE ISLAND est un film agréable mais qui ne se démarque pas vraiment de la production courante.

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n°9 - 6/10 Chris

19 avril 2012

Un bon film qui alterne le côté haletant de certaines scènes avec un manque de rebondissemnent dans d'autres. J'ai trouvé cette production bien mais sans plus. Alors que le sujet du clonage est vaste et passionnant, Bay en réalisteur moyen, tourne un bon film mais n'y met aucune touche de rêve ou de cauchemar. Cà ronronne mais ne passe jamais un ton au-dessus et parfois c'est chiant... un peu comme tout ses autres films qui ne font pas tourner notre imaginaire (n'est pas Burton, Gilliam, Tsukamoto qui veut!). Donc bien sans rien de plus.

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n°8 - 7/10 Fog Horn

13 avril 2012

Sans doute un des moins pires films de Michael Bay. Si le thème du clonage aurait pu être un peu plus approfondi, il faut admettre que l'ensemble est efficace. Le film se révèle en effet généreux en action et le spectateur n'a vraiment pas l'occasion de s'ennuyer au fil de cette course-poursuite non-stop. Evidemment, les scènes d'action sont parfois too much mais pour une fois l'humour débilos du réalisateur est laissé au placard à notre grande surprise. THE ISLAND s'avère être au final un blockbuster honnête même si on lui reprochera ses innombrables placements produits et sa tendance à s'étirer en longueur vers la fin.

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n°7 - 5/10 Garops

02 novembre 2008

On y croit pas longtemps... L'entrée en matière est intéressante et la découverte du poteau rose très engageante. Mais une fois à l'extérieur il y a trop d'incohérences. Les trains sont à lévitation mais le camion de la poursuite transporte des moyeux de train standards... Je doute qu'une organisation arrive à recruter autant de personne qui garderaient le silence. Ils sont prêts à tout dehors mais le personnel mal payé aurait depuis longtemps lâché le morceau. Au niveau spectacle ça dépote en tout cas !

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n°6 - 6/10 Anan 7

17 juin 2007

Pas de la grande SF a mon goût, trop tape à l'oeil et boursouflé, dommage l'idée de départ était intéressante mais n'est pas traité avec l'intelligence qui se doit. Sinon un blockbuster action-SF classique pas désagréable, même si on est loin du niveau de Total Recall. Un film sympa mais franchement pas renversant.

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n°5 - 8/10 Sans nom

06 mars 2006

Devant le patrimoine de films SF déjà existants, il devient peut être difficile de ne pas ressembler à l'un ou à l'autre, même si on part d'une démarche légitime. Mes prédécesseurs ont cité à juste titre BIENVENUE À GATTACA, TRUMAN SHOW, I, ROBOT ou L'ÂGE DE CRISTAL, pourtant ce film arrive à arracher sa propre identité grâce à son thème qui évoque notre appréhension quand à l'avenir du clonage. THE ISLAND revêt parfois la panoplie de "film-sandwich" avec la présence de marques qui nous sont familières (merci les sponsors !) mais elle nous renvoie dans notre réalité, si proche finalement de ce futur. On peut philosopher sur l'aspect commercial du film mais j'assume le fait de lâcher 8 euros dans un film spectaculaire et divertissant et fuir les huis-clos existentiels d'un certain cinéma français. On n'en reste pas tout autant aveugle aux excès propres à Michael Bay (slalom entre les balles, chute vertigineuse dont on sort indemne etc..) mais dans l'ensemble le scénar et la course poursuite vous capte jusqu'à une fin, qui, il est vrai, ne nous évite pas une "jolie parabole" sur la libération des peuples opprimés par le biais de Djimoun Hounsou.

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n°4 - 7/10 Gizmil

08 septembre 2005

En allant voir The Island, j'ai été frappé par son étrange ressemblance avec "Le meilleur des mondes" ou à "l'Age de Cristal" ou même "Forteress". Une communauté se retrouve en effet cloîtrée dans une structure close, abreuvée de slogans moralisateurs, laveurs de cerveaux et vivant d'une vie aseptisée sans vraiment savoir ce qu'il y a "à l'extérieur". De surcroît, un mécanisme de vie contrôlée, le culte du sexe étant méconnu ou éliminé!

Bref, le film exploite un univers de vie légèrement revisité mais pas vraiment nouveau! Le scénario n'est pas désagréable mais manque d'un peu d'originalité, ça sent un peu le remake commercial même si ça n'en est pas tout à fait un! On se passerait bien en tous cas de cette débauche de scènes d'actions qui mettent les personnages principaux dans des situations très peu réalistes et dont ils se sortent chaque fois sans une égratignure (par exemple, montés sur un aéro-moto-jet ils traversent de part en part un immeuble, puis se font canarder de balles sur l'enseigne de celui-ci et tombent enfin d'environ 50 étages! Pour ma part, je ne comprend pas vraiment comment ils parviennent à en réchapper! Ils se font tirer dessus à tous les coins de rues, ils ont des troupes d'élites et la police à leur trousse mais aucune balle ne les touche jamais et ils parviennent toujours à s'en sortir! Pas très convainquant, donc et une mise en scène stéréotypée à la James Bond (Ewan Mc Gregor a d'ailleurs une pin-up pour compagne)! Le réalisateur dirige sont film vers quelque chose de trop populaire et commercial à mon goût! Les films sont-ils conçus pour éveiller notre curiosité, notre réflexion, bref, faire passer des messages ou pour nous abrutir d'effets spéciaux? Faudrait savoir! Je déteste quand ces deux aspects se mêlent dans un seul film, du moins, à ce point-là! C'est vraiment le film stupido-commercial basé sur une idée originale mais destiné à plaire à une majorité du public, à faire du fric (on nous met d'ailleurs quelques grandes marques sous le nez telles que Puma ou nokia, etc) et donc où l'on retrouve tous les ingrédients destinés à cela! Faut-il cautionner ce genre d'attitude vis-à-vis des réalisateurs? Moi, c'est plutôt ce message-là que m'inspire le film!

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n°3 - 5/10 Sans nom

21 août 2005

Une note moyenne pour des côtés très positifs, tel le scénario et les effets spéciaux (métro aérien, ttGV du désert, sas du désert) mais un zéro pointé sur toutes les publicités, nokia, xbox, msn, qui envahissent l'écran. L'histoire est malheureusement plausible car comme le dit l'un des protagonistes les hommes sont prêts à tout pour survivre. En conclusion un bon moment et quelque part un excellent sujet de réflexion

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n°2 - 8/10 BELMONT Frédéric

17 août 2005  Attention spoiler

Cuisant échec commercial aux Etats-Unis (environ 30 millions de dollars de recettes pour un budget de plus de 100 millions), The Island est un blockbuster qui mériterait de figurer parmi une sélection du Festival d'Avoriz tant l'idée de base qu'il véhicule est effrayante. Tout d'abord, le film commence curieusement, par sa propre bande-annonce, accumulation fragmentaire d'images que l'on retrouvera au fil des bobines : on comprend que le héros n'est pas très sûr de son identité, qu'il est soumis à un ordre social violent et qu'il est amoureux d'une femme très belle . A son réveil, on comprend la raison de ces angoisses nocturnes : Lincoln Echo 6 vit dans une communauté close dont les membres de base sont vêtus de blanc. Leurs gardiens leur affirment qu'ils sont les rescapés d'une catastrophe qui a dévasté la Terre mais pas une seconde le spectateur que je suis ne croit à cette supercherie. L'ambiance carcérale et le régime de travaux forcés ne trompe personne dans les salles obscures. Les résidents doivent mener une existence faite de repas attristants (la cantinière leur sert plus souvent du tofu que du bacon) et de tâches parcellaires, aux aboutissements sans doute factices. Les rapports amoureux et les questions pertinentes sont découragés, comme dans le roman "Un Bonheur Insoutenable" d'Ira Levin. Pour seule perspective, les survivants n'ont que de remporter un concours périodique qui permet aux gagnants de s'installer sur l'île, seul endroit de la planète à avoir échappé au cataclysme. Le problème, c'est que l'île s'avèrera vite plus fantomatique que mystérieuse.

A vrai dire, ce qui me frappe dans "The Island", c'est le nombre de détails empruntés à diverses autres oeuvres de science-fiction. En effet, la superstructure de tours dans laquelle vit la colonie rappelle "Star Gate Atlantis"; le décorum intérieur, de par son aspect technico-pharmaceutique, semble repris des installations secrètes sur la planète Kamino dans "L'Attaque des Clones" ; le microcosme paradisiaque en trompe-l'oeil fait penser à "Truman Show" ( l'audience télévisée en moins mais les projections holographiques en plus) ; la salle des clones en gestation fait très "Minority Report" - même remarque pour ces horribles nannobots qui pénètrent par les globes occulaires des patients; le métro aérien de Los Angeles en 2019 semble plagié sur celui de Gotham City dans "Batman Begins" mais l'aspect général de la ville se démarque suffisamment de l'autre Los Angeles 2019 (celui de de "Blade Runner"); par ailleurs, je ne serais pas étonné d'apprendre que les courses-poursuites sur l'autoroute sont inspirées par "Matrix Reloaded", film que je ne connais à ce jour qu'en extraits. Lorsque Lincohln Echo 6 est invité à dessiner son rêve de bateau, on le voit gratter une feuille avec un crayon : on croit alors revivre" I-Robot" lorsque le robot surdoué Sony dessine son rêve de façon hyper-réaliste mais il n'en est rien : notre ancien combattant Jedi n'a que de simples talents humains, même s'il dessine bien (comme lui fait remarquer son superviseur). Quant à la docilité des résidents qui applaudissent après le résultat de chaque loterie, voici une belle illusion que Ray Bradbury lui-même n'aurait pas reniée pour ses "Chroniques Martiennes". The Island ou la promesse du faux Eden : cela ne vous dit rien?

Outre l'aspect visuel du film (qui est quand même époustouflant, malgré un jeu de caméra agaçant, souvent fuyant et mal cadré), le scénario de The Island repose sur des idées solides mais qui font quand même écho à d'autres productions : le piège de l'Île Paradisiaque réservée aux survivants de cet holocauste factice n'est-il pas, au fond, un variante du terrifiant Soleil Vert? Au lieu de servir de nourriture à une espèce humaine surpeuplée comme c'est le cas des personnes en fin de vie dans le film de 1973, les clones servent de pièces de rechanges pour leurs modèles valides, assurant ainsi à ces derniers une vie prolongée de plusieurs décennies. Tandis que Richard Fleischer fustigeait notre société de consommation et de la surexploitation de son environnement, Michael Bay nous fait prendre conscience des dangers du clonage thérapeutique et des monstrueuses dérives commerciales qu'une telle pratique pourrait engendrer dans un futur pas si différent de notre présent. On se souvient encore avec émotion de la collection morbide de 300 foetus morts-nés retrouvés dans du formol dans le local d'un hôptial parisien en été 2005. Toutefois, le message n'englobe que la première partie du film, la seconde étant surtout axée sur une évasion prétexte à un banal film d'action de course-poursuite dans des lieux extrêmement classiques (le désert et les rues de Los Angeles -originalité peut mieux faire). La candeur des clones n'est d'ailleurs pas rappeler "Starman" : Echo 6 et Two Delta passent pour deux pisteurs d'OVNIS, n'ont aucun désir sexuel, ne se méfient pas des serpents (ils n'en ont même jamais vus) et découvrent ainsi notre civilisation automobile et post-industrielle avec le même étonnement juvénile que des enfants-bulles jamais sortis de l'hôpital. En ville, lorsqu'ils découvrent leurs doubles installés dans la vie réelle, on croit retrouver un zeste de Total Recall (l'histoire des souvenirs implantés, de l'existence ordinaire cachée comme pour Doug Quain), même si le voyage au centre de la mémoire n'est pas le thème central du film. Toutefois, il faut reconnaître que la copie semble plus sympathique que son modèle, un Américain parvenu, playboy et autosatisfait. Et comme dans toute production américaine soumise à la loi des quotas, on ne peut que sourire devant le mercantilisme mégalomane du méchant directeur Blanc et l'humanité post-coloniale du gentil policier français Noir, dont le visage respire la bonté et la compréhension. Et puisque le mensonge et la tromperie sont les maîtres-mots du film, regardez la séquence où plusieurs candidats sont retenus pour leur transfert dans l'Île : comment ne pas penser aux malheureux Juifs que l'on faisait débarquer à Auswitch avec de rassurantes fanfares?

Soyons honnêtes: The Island n'est pas un film qui laisse indifférent, il comporte beaucoup d'idées sur l'ère du temps (le clonage, les progrès médicaux, la roublardise d'une vie meilleure) mais il est à déconseiller aux plus jeunes de par certaines scènes choquantes ou sanguignolantes.

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n°1 - 7/10 Sans nom

17 août 2005

Quand BIENVENUE À GATTACA croise BAD BOYS 2, cela donne THE ISLAND, un film sans aucune once d'originalité, mais qui a le mérite d'être efficace. Partant d'un postulat qui rappelle... tous les films de SF de ces vingt dernières années, le scénario reste assez mystérieux pendant une vingtaine de minutes (même si la bande-annonce a dynamité toutes les surprises : grrrrrr). Mais, par la suite, le film se transforme plutôt en un gros film d'action. Ici point ou peu de réflexion et encore moins de subtilité (enfin bon, on est quand même devant un film de Michael Bay, alors c'était prévisible). Tout est explicite et même surligné afin d'être sûr que tous les spectateurs comprennent ce qui se passe. La mise en scène de Bay est toujours très fashion, démonstrative : bref aussi brillante que lourdingue. Les images sont léchées, les ralentis sont nombreux, les cadrages biscornus aussi. Enfin, les scènes d'action sont couillues et le sir Bay nous refait le coup de la course poursuite de 15 minutes sur autoroute (scène mémorable de son surréaliste BAD BOYS 2). Autant dire que cela décoiffe. Voilà donc un spectacle réjouissant, inégal, alternant le meilleur et le pire. Les acteurs font ce qu'ils peuvent pour exister et sont globalement bons, même Scarlett Johansson (cheveux blonds sur tête de veau). Un bon produit qui ne mérite pas son échec cuisant aux Etats-Unis, même si cela poussera peut-être enfin le cinéaste à s'exiler sur une île déserte.

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