Malevil

(Malevil)

 Les critiques

Nombre de critiques : 8

Total des points : 57

Moyenne obtenue : 7.13/10

n°8 - 9/10 Alien

27 mars 2013

Comme promis je reviens non pas 22 ans après mais 32 après ! Je vous avoue tout simplement que ma critique n'a pas changé. Cet OVNI du cinéma de SF made in France n'a pas pris une ride. Même la 2CV du début ne m'a pas choquée! A voir et à revoir sans modération sauf que le risque de déprime est grand! Les décors sont géants et les personnages sont riches. Par contre la BOF est pas à la hauteur mais bon elle passe inaperçu tant le scénario est fort. Surtout ne pas faire un remake ce serait une trahison!

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n°7 - 9/10 Alien

21 mars 2013

En fait je viens d'acheter le dvd qui vient de sortir et je m'apprête à le regarder. J'ai vu ce film à sa sortie et j'avais 22 ans! J'en garde un excellent souvenir car il est rare de trouver de la très bonne s.f. made in F. Surtout que je suis fan de ce sous genre post-apocalypse. Alors je viens de lui mettre une note avant de le redécouvrir... Je reviens vers vous après le générique de fin pour vous faire partager mon regard 22 ans + tard. A tout à l'heure!

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n°6 - 7/10 Chris

05 février 2012

Un film de bonne tenue qui raconte la vie des rescapés dans une contrée campagarde après l'apocalypse nucléaire. La survenue de cet incident n'est pas clair mais l'explication de la vie "après" fait froid dans le dos, les acteurs tous parfaits nous entraînent dans un scénario bien huilé que le réalisateur maîtrise parfaitement. L'émergence de chef dans le tunnel emmène la communauté dans un style de vie sectarisé et Fascisant édifiant pour l'époque car en pleine guerre froide.

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n°5 - 2/10 JB

07 février 2009

Je suis un admirateur inconditionnel du Livre de Merle, mais je trouve que le film passe à coté du livre ! Le réalisateur n'a pas su capturer l'essence du livre, la figure charismatique d'Emmanuel, le débat sur la polygamie ou la monogamie... Pourtant il fourmille de bonne idées, notamment sur les décors ! J'espère en tout cas que cela pourra encourager un réalisateur à revisiter ce roman qui reste d'une actualité criante !

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n°4 - 8/10 Bobbafett

06 septembre 2008

A une époque où le film post apocalyptique était de rigueur dans la SF, il aurait été difficile d'imaginer le cinéma français dans un tel genre. Malevil EST la rareté de ce que le genre français est capable de faire dans ce domaine. Peu connu du grand publique, il est sans nul doute l'un de nos meilleurs film post apocalyptique, à l'image du "dernier combat" de Besson. Avec une distribution de premier ordre (Serreau, Villeret, Dery, Dutronc, Trintignant) Malevil est un condensé de ce que le genre humain est, et pourrait devenir dans ce genre de contexte, où la violence ne passe pas par des courses poursuites, ou du sang en veux tu en voila, sans être trop intello.

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n°3 - 5/10 BELMONT Frédéric

02 juin 2005  Attention spoiler

Mon souvenir ne se base que sur un seul visionnage quand j'étais petit dans l'émission "L'Avenir du Futur" dans le courant des années 80. Moi qui n'apprécie guère les films français, je dois reconnaître que celui-ci a su faire preuve d'originalité. Cette explosion nucléaire qui survient dans la campagne n'est qu'un prétexte à une étude de moeurs très réaliste entre les survivants. J'ai souvenance de ces paysans hagards qui se réjouissent que leur bête de somme accouche d'un mâle (pour la perpétuation de l'espèce), d'une automobiliste aveuglée qui retrouve la vue, d'un maire de village qui se retrouve proclamé chef ou encore d'un Jacques Villerret qui incarne un idiot du village. A la différence de Mad Max qui présente une Terre post-apocalyptique franchement hostile et complètement ravagée, les survivants occupent une campagne désolée mais qu'ils réapprennent à domestiquer, mais à l'ancienne au fil des mois. Les "fermiers" découvrent d'ailleurs un autre groupe de survivants en contrebas de la vallée: des passagers occupant un train bloqué dans un tunnel. On découvre alors que ce peuple-là est plus hostile et fonctionne selon des principes plus fermes et autoritaires. Rien à dire : le scénario de base impressionne! Mais le tort de ces deux groupes est de croire qu'ils sont les seuls survivants au monde et que l'humanité a disparu entièrement. Or, un beau matin, leur illusion est brisée par l'arrivée d'hélicoptères de la sûreté nucléaire venus les rapatrier : lorsque les appareils se posent, des hommes en combinaison anti-radiations les font monter à côté d'autres survivants "repêchés", beaucoup plus irradiés et déformés qu'eux. Le spectateur comprend alors que la guerre atomique n'a touché que certains "coins" et que la civilisation mondiale existe en fait toujours. Je n'ai pas revu ce film depuis 20 ans au moins mais je suis persuadé que je redécouvrirais ses subtilités avec délice. Inutile de dire qu'il s'inscrit dans le contexte de guerre froide et de surarmement d e l'époque! C'est d'ailleurs la première fois que je ré-entends parler de "Malévil" depuis. Merci Dr Sf.

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n°2 - 8/10 Sans nom

02 juin 2005  Attention spoiler

Alors qu'en cette charnière entre les années 70 et 80, la science-fiction s'incarnait dans le cinéma français sous la forme des fameux OVNI de Jean-Claude Bourret (Le gendarme et les extra-terrestres, La soupe aux choux), MALEVIL se situe dans un registre nettement plus dramatique et réaliste. Il reflète en effet à merveille cette ambiance de peur de l'holocauste nucléaire, réactivée par le retour de la guerre froide suite à l'invasion de l'Afghanistan et à la reprise de la course aux armements. Par rapport à "Malevil", roman de Robert Merle, justement, la description de la catastrophe -un bombardement atomique dans le sud-ouest de la France- est nettement plus développée, provoquant chez le spectateur un indéniable malaise, accentué de manière sans doute un peu excessive par le choix de ne délivrer durant toute cette première partie que très peu de dialogues, reflétant ainsi l'état d'esprit de personnages choqués et abasourdis. Il faut signaler à cet égard la qualité du casting, avec Michel Serrault dans le rôle du maire, Jacques Villeret dans celui de Momo, un jeune homme attardé dont il est responsable, Jacques Dutronc dans celui d'un artisan, auxquels il faut ajouter une vieille femme, le pharmacien et le vétérinaire, puis un peu plus tard une jeune fille également survivante. Le film est donc centré sur cette petite communauté de circonstance, qui s'efforce de survivre autour de ce qui reste du château du maire et de retisser du lien social (la religion subsiste ainsi plus comme moyen de se retrouver unis que comme croyance affirmée). On se situe ici en plein dans le genre post-apocalyptique, d'autant que peu à peu, en réussissant à relancer la culture des champs alentour, le noyau de survivants attire un certain nombre d'autres rescapés prêts à tout pour se nourrir. A cette occasion, les premiers meurtres sont perpétrés, illustration d'une vision plutôt pessimiste de la nature humaine : dans la lignée d'un Hobbes, l'homme est ici redevenu un loup pour l'homme, avec tout ce que cela implique de défiance et d'égoïsme, mais aussi de solidarité entre les villageois survivants. Dans cette optique, on remarque une variante par rapport au roman, la communauté de survivants rivale , ayant élu domicile dans un train bloqué dans un tunnel, métaphore transparente de l'obscurantisme. Car ce groupe, numériquement plus important que celui de Malevil, est dirigé de main de fer par le directeur, incarné par un inquiétant Jean-Louis Trintignant. A l'aide d'une mystique délirante et d'une discipline de secte, il laisse libre cours à ses rêves de pouvoir de petit bourgeois frustré. Note d'espoir dans ce monde qui a basculé dans la barbarie (ou qui la révèle plutôt au grand jour), les deux communautés finissent par s'unifier en abattant le tyran, dépassant ainsi l'esprit de clocher. Mais le film, autre apport original par rapport au livre, se termine par l'arrivée dans la région d'hélicoptères venus inspecter la zone bombardée et récupérer les éventuels survivants, sans que l'on connaisse d'ailleurs l'ampleur de la catastrophe, localisée ou ayant touché l'ensemble de la planète. Mais le réalisateur se sert de ce sauvetage en apparence positif pour dénoncer le nouvel emprisonnement que ces hommes déshumanisés par leurs combinaisons de protection incarnent, pérennisation d'un carcan social retrouvé. Un message ambigu, dans la mesure où il peut à la fois être interprété comme un manifeste libertaire -la figure du cheval libre de galoper contrastant avec la prison de l'hélicoptère-, et comme un éloge d'un mode de vie rural et traditionnel, proche et respectueux de la nature, antithèse d'une civilisation qui a amené la bombe. Un film clairement ancré dans son époque et une adaptation intéressante.

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n°1 - 9/10 stephlyon

22 mai 2005

Moi j aime beaucoup !!! pour un film français, très bien !! Villeret dans le rôle de momo un régal , Dutronc et les autres pareil !!! l'histoire est très réaliste, ce genre de situation peut arriver n'importe quand, mais bon j'espère jamais quand même !!! sourire !!! par contre aucune trace de ce film en dvd et ça c'est vraiment dommage ...

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