Robot Monster

(Robot Monster)

 Les critiques

Nombre de critiques : 3

Total des points : 12

Moyenne obtenue : 4.00/10

n°3 - 2/10 Chris

20 décembre 2015

Effectivement du grand n'importe quoi de bout en bout avec un scénario bien minable. Ro-man est un mixte d'ours de singe et de robot et l'on se doute assez rapidement que le petit Johnny fait un rêve. Certains courts métrages sont beaucoup moins affligeants et j'ai trouvé PLAN 9 FROM OUTER SPACE finalement moins minable, le jeu des acteurs peut-être.

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n°2 - 5/10 Fog Horn

24 août 2013

Prêt à passer 66 minutes de nanardise en compagnie d'un type faisant le zouave dans un costume de singe ? Et si je vous disais qu'on lui a collé en plus un casque de scaphandrier sur la tête pour faire plus SF ? Alors, cette série Z est faite pour vous car vous apprécierez son histoire post-apocalyptique des plus absurdes, sa réalisation aussi sommaire que poussive, ses faux raccords, ses stock-shots préhistoriques et ses mains d'accessoiristes apparaissant dans le cadre. Ce film est un concentré de n'importe nawak assez hallucinant et plutôt amusant qui se paie même le luxe d'un twist final à la hauteur de sa réputation (c'est-à-dire tout aussi nanardesque).

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n°1 - 5/10 KX69

18 octobre 2005

Produit à l'origine en 3D, « Robot man » est une des série B fauchée de SF les plus connue des années 50 et qui à l'instar de « plan 9 from outer space » est considérée comme l'un des « meilleurs mauvais films » de l'époque. Il faut dire qu'effectivement « Robot man » a de solides arguments à proposer. Le premier - qui a probablement fait sa popularité - est l'allure du Ro-man qui est tout à fait inédite dans la catégorie des robots cinématographiques : un acteur revêtu d'un costume de gorille et portant sur la tête une sorte de casque de scaphandrier muni d'antennes. Son chef « the great one » est un monument de monstre belliqueux qui n'a pour motivation que le meurtre et la destruction. L'installation scientifique du Ro-man est un écran plat (annonçant la révolution numérique (je plaisante)) et une radio qui fait des bulles de savon. Le scénario est une suite continue d'invraisemblances, la première étant le danger que peut représenter huit humains pour des créatures qui en ont décimés des milliards d'un coup de rayon cosmique. Le Ro-man va s'humaniser au contact -la strangulation essentiellement- des humains. Plus exactement, sa libido va s'activer après avoir surpris la soeur du jeune héros partie avec le collaborateur de son père passer leur lune de miel (ils ne font que s'embrasser) dans les rochers, le film ayant été tourné dans un canyon. Mais au final, toutes les errances et fantaisies du scénario y compris des stock-shots sans doute issus de « one million BC » de Hal Roach Jr. (1940) dont on ne comprend pas vraiment la présence, sont justifiées par la peu surprenante révélation finale. Le film est conforme à ce que l'on peux en attendre, ni ennuyeux, ni franchement emballant mais tout de même intriguant.

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