Terminus

(Terminus)

 Les critiques

Nombre de critiques : 3

Total des points : 14

Moyenne obtenue : 4.67/10

n°3 - 3/10 Francis Schall

19 juillet 2004

Cascades à profusion, festival pyrotechnique,… et plus rien ! Un scénario indigent, des dialogues affligeants, une direction d’acteurs inexistante… A l’époque nous attendions une preuve que le cinéma de SF d’action français pouvait exister : consternation et mahousse déception ! Comme quoi, un excellent technicien ne fait pas forcément un bon réalisateur !Parce qu’il faut tout de même le savoir, Pierre-William Glenn a été un des directeur de la photo les plus prisés durant les années 70 et 80 (ex. « Série Noire » et « Le choix des armes », « Monsieur Klein » « Que la fête commence », « Le juge et l’assassin », « La nuit américaine », « Loulou », etc.) et qu’il a travaillé pour les plus grands : Alain Corneau, Claude Lelouche, Joseph Losey, José Giovanni, François Truffaut, Jacques Rivette, Samuel Fuller, Maurice Pialat et bien d’autres. Passé à la réalisation de longs métrages après un court (« La Marelle »), puis un documentaire (« Le cheval de fer » en 1975, sur le monde de la moto), il s’empêtre dans un huis-clos tordu en 1985 avec « Les enragés »(que la présence de Fanny Ardant ne parvient à sauver…), puis se flanque dans le décor du ridicule avec cette pauvre tentative de SF. Et qui a vu « 23 : 58 » tourné en 1993, histoire d’un braquage, encore dans le monde de la moto ?
Autre déception : Patric Duvic en co-scénariste…. Surtout connu pour ses anthologies dont la célèbre Demain les puces, mais aussi critique, il dirige plusieurs collections de science-fiction et de fantastique (dont la collection "Terreur" chez Pocket). Auteurs à ce jour de trois romans Poisson-pilote, Naissez, nous ferons le reste et... Terminus ; en fait, la novélisation du film de Pierre William Glenn. Comme quoi…, voir plus haut !

Mais je veux insister sur une chose –c’est un peu pour répondre à KhorsKan qui, après sa critiques expéditive et justifiée, conclu : « En bref, un film de SF à la française… ». Il se trouve que je travaille depuis des années sur le fantastique et la SF française… Elle existe bien ! Et on y trouve des bijoux, quand ce n’est pas des chef-d’œuvres. Je reviendrai sur ce site sur plusieurs de ces films, dont j’avais envie immédiatement de citer quelques titres : « La cité foudroyée » (1923) de Luitz-Morat, et la même année, « Paris qui dort » de René Clair ; « La folie du Docteur Tube » (1915) et « La fin du monde » (1930) d’Abel Gance, « Le monde tremblera ou La révolte des vivants » de Richard Pottier (1939), « Croisières sidérales » d’André Zwoboda (1941) ; « Un amour de poche » (1957), « La brûlure des milles soleils » (1964) et « Les soleils de l’île de Pâque » (1971) de Pierre Kast ; « A pied, à cheval et en spoutnik » (1958) de Jean Dréville, « Le testament du Dr Cordelier » (1959) de Jean Renoir, « Les yeux sans visage » (1959) de Georges Franju, « Les mains d’Orlac » (1960) d’Edmond T. Gréville, « La poupée » (1961) de Jacques Baratier, « Le ciel sur la tête » (1964) d’Yves Ciampi, « Alphaville » (1965) de Jean-Luc Godard, « Les créatures » (1966) d’Agnès Varda, « Barbarella » (1967) de Roger Vadim, et, toujours la même année, « Coplan sauve sa peau » (eh oui ! de la SF ! ), « Je t’aime, je t’aime » (1968, terrible impasse dans le Temps !) d’Alain Resnais, « Paris n’existe pas » (1968 aussi) de Robert Benayoun, « Le dernier des hommes » (1969) de Charles Bitsch,…. Et j’en passe… sur lesquels je ne ferai pas impasse !Et faut-il rappeler (sans cocorico, mais d’évidence !) que les tout premiers films de SF sont de France : « Le rêve d’un astronaute ou la Lune à un mètre » (Méliès – 1898), « Le voyage dans la Lune » (Méliès – 1902, d’après Jules Verne et H. G. Wells), et quelques autres… A SUIVRE…

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n°2 - 3/10 KhorsKan

22 avril 2004

Alors là je regrette, mais j'ai rarement vu plus NUL !!! Scénario débile, jeux d'acteurs à la limite du risible, décors de série B ... un véritable scandale !!! En bref, un film de SF à la française ... A éviter !!!

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n°1 - 8/10 Sans nom

17 avril 2004

Un film très prenant à la Mad Max (âmes sensibles s'abstenir). Des scènes bien gores, de l'action du suspense et des effets spéciaux pas ridicules avec notre Johnny national en guest qui se débrouille plutôt bien. Compte tenu de son age on reste impressionne par la qualité.

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