Battlestar Galactica
(Battlestar Galactica)
Les critiques
Nombre de critiques : 43
Total des points : 368
Moyenne obtenue : 8.56/10
n°3 - 9/10 P A
21 août 2007
Attention : Monument de la SF ! Voilà une série qui réussit à nous surprendre tellement on n'est pas habitué au genre : en effet, nous avons un parfait mélange entre un drama bien sombre axé sur l'extermination de la race humaine et une série classique de SF avec son lot de vaisseaux spatiaux et combats en apesanteur.
On y retrouve des humains traqués, leur civilisation détruite, dont les forces militaires et civiles sont infiltrées par les forces ennemies : les Cylons. Mais attention, ce ne sont plus les simples robots qui ont été repoussés par les premiers survivants du Galactica. Ils sont devenus tellement évolués que rien ne peut plus les distinguer des humains (certains ne savent même pas qu'ils sont cylons d'ailleurs), et ils prennent un malin plaisir à les manipuler et à les torturer psychologiquement afin de leur faire payer (cher) leur scepticisme.
Dans ce contexte de guerre religieuse, on suit donc la tentative (désespérée ?) des humains pour survivre et fonder une nouvelle colonie sur une nouvelle terre. On a bien le sentiment que chaque victoire sur l'ennemi se fait à l'arrachée et au détriment de nombreuses pertes. Et quand ce n'est pas le cas, c'est que ça ne présage rien de bon pour la suite. Les rebondissements sont nombreux, le spectateur est pris en otage par les situations malsaines où la morale et l'éthique sont mises à rude épreuve. Le jeu des personnages est excellent (mention spéciale au professeur Baltar) et on se demande bien comment cette série pourrait avoir un dénouement heureux (pour les humains bien sûr), mais c'est bien cela qui fait son charme. Cette ambiance de peur et ce sentiment d'insécurité rongent les humains et les met sur les nerfs.
Bref, que du bon pour cette série qui nous change tellement de ce qui a pu être fait jusqu'à présent.
n°2 - 4/10 Sans nom
10 mai 2007 Attention spoiler
Si la nouvelle série BATTLESTAR GALACTICA avait bien démarré avec une histoire plutôt bien construite et des effets spéciaux a faire chialer le fan de Star Wars le plus endurci, les saisons suivantes sont affligeantes de lourdeur et sombre dans le melo sans fin dans le genre "Plus Belle la Vie dans le Cosmos". On en vient presque a regretter la Serie ROSWELL qui elle assumait complètement et honnêtement sont cote Culcul.
Il y a pourtant des idées intéressantes puisque GALACTICA intègre dans le scénario des données sociales, politiques et géopolitiques qui donne un réalisme certain a l'odyssée des réfugiés de Caprica. Le Galactica n'est pas n'ont plus "l'Enterprise", Il est loin d'être aussi sophistique et ses limitations ainsi que celles des autres vaisseaux de la flotte sont bien utilisées pour la aussi rendre crédible la fuite des survivants. D'ailleurs les premiers épisodes de la Saison 1 rendent très bien la tension nerveuse et la fatigue régnant sur la passerelle alors que les coloniaux sont inlassablement poursuivit par les Cylons.
Dommage cependant que la série s'enfonce dans la description inutile des interactions entre les différents personnages et de leur travers psychologiques. En plus d'être bourrées de cliches uses jusqu'a la corde, ces tentatives freudiennes alourdissent inutilement le récit dans la mesure ou elles n'apportent rien au déroulement général de l'histoire. N'oublions pas qu'il n'y plus que 40000 survivants, on est bien plus intéressés sur les moyens qu'ils vont mettre en oeuvre pour 1) assurer leur défense 2) survivre 3) trouver la Terre et On se demande ce que cela peut bien foutre de savoir qui couche avec qui. Que les personnages sont un background relationnel bien sur, mais quand sa tourne au vaudeville alors qu'on relate une histoire de guerre, on perd complètement le fil.
Un bon point cependant aux deux acteurs qui jouent Baltar et la chaude Cylon blonde. Leur jeux de chat et de la souris mentale devrait d'ailleurs être la seule relation qui soit approfondie dans la série, les autres n'étant que du parasitage, et ceux d'autant plus que cette relations est ce qui nous rattache encore à ce qui reste de l'intrique du début de la série. On espère néanmoins un rebondissement puisque GALACTICA vient d'être écrémé de l'un de ses personnages principale mais néanmoins inutile, l'imbuvable Starbuck et ses états d'âme a la noix que les scénaristes on réussit à cracher dans son Viper. (Ramener nous Dirk Benedict le vrai StarBuck !!!)
La série s'essouffle et je présume qu'elle devrait s'arrêter avec la saison 4, après avoir perdu la plupart de ses fans.
n°1 - 10/10 Lobo
05 mai 2007
La version 2003 de Battlestar Galactica est la meilleure série de science-fiction ayant vu le jour sur petit écran. C'est simple, elle enfonce également n'importe quel film de space opéra sur grand écran également. Pour l'instant sont sortis un pilote de 3h, et 3 saisons, chacune des saisons se finissant sur un cliffhanger au suspens encore plus insoutenable que le suspens qui sépare chaque épisode.
Ses qualités multiples sont :
- Scénario en poupées russes, à suivre sans en rater un seul épisode. On a donc une saga et non une suite d'épisodes indépendants.
- Qualité fantastique de la réalisation à tout points de vue : format 16/9, cadrages, mouvements de caméras, caméra à l'épaule, effets de zooms rapides (style Lars Von Triers), photographie et couleurs gris-bleu-ocre ternies, atmosphère, décors naturels (notamment ceux de la ville futuriste du pilote), réalisme des décors d'intérieurs.
- Intégrité et cohérence de l'univers représenté. On n'y voit aucun effet désuet tels les décors et intérieurs de vaisseaux en plastique, vestiges de STAR TREK ou BABYLON 5.
- Séquences et batailles spatiales n'ayant rien à envier à Star Wars. Absolument plus rien à voir avec les trucages grossiers de la série de 78.
- Un ton résolument adulte, qui tranche nettement avec les ancêtres "startrek -babylon".
- Un suivi des problèmes terre à terre que peuvent avoir les habitants d'un vaisseau, ravitaillement, eau potable, avaries, renforçant la crédibilité de la série.
- Une atmosphère étouffante et angoissante, un réelle prise au sérieux du danger que représente les ennemis cylons.
- un refus du processus d'indentification propre aux séries habituelles. Aucun des personnages n'est un héros "classique", et donc, impossible de s'y identifier. Les personnages ont tous leur part d'ombre (et un coté facho pour certains), qui les rendent plus humains, mais la plupart du temps détestables au premier degré (et délectables en tant que spectateurs avertis).
- Palme du meilleur personnage de la série : Gaius Baltar. A la fois le seul qui est vraiment drôle, et quelque part (malgré sa lâcheté et son égoïsme) celui avec lequel on a le plus d'affinités.