Starship Troopers

(Starship Troopers)

 Les critiques

Nombre de critiques : 39

Total des points : 295

Moyenne obtenue : 7.56/10

n°19 - 9/10 Yoshiki

02 juillet 2002

Starship Troopers... Un film adoré par certains, méprisé par d'autres...

Moi j'ai choisis ma voie et j'ai adoré le film. Paul Verhoeven comme toujours dans le domaine de la science-fiction n'y va pas de main morte, ici ça charcute dans tout les sens, on se croirait dans un quake-like. Cependant derriere ce film de guerre (car oui c'est plus un film de guerre que de sf), il faut y voir une énorme critique de la culture américaine (tout comme dans Robocop) et surtout de la militarisation des citoyens, ça fait réference a la guerre du Vietnam (guerre vu de loin dans une vie paradisiaque et la cruauté du front). Bref il faut voir plus loin que l'aspect visuel pour apprécier la profondeur du film.

PS:L'idée des flashs Tv est géniale(et deja utilisé dans Robocop) et permet d'enrichir le background en quelques minutes!!

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n°18 - 10/10 Fog Horn

20 juin 2002

Génial ! STARSHIP TROOPERS est l’un des films les plus réussi que j’ai eu l’occasion de voir. Dans celui-ci, tout doit se prendre au second degré : sous ses allures de film d’action pur et dur se cache une critique corrosive de la société actuelle comme Paul Verhoeven sait si bien le faire (voir ROBOCOP). Les références à un passé plus ou moins éloigné sont nombreuses : les milliers de jeunes soldats que les généraux bien installés dans leurs bureaux envoient au massacre, le mutilé employé à l’administration qui déclare “la guerre a fait de moi l’homme que je suis”, les armées composées dans la dernière partie du film de jeunes encore adolescents à cause du manque de fantassins... Ces scènes n’ont pas été inventées et elles se produisent malheureusement encore de nos jours. Même si l’action ne se situe pas aux Etats-Unis, je trouve que la référence au patriotisme exacerbé des américains est très claire. Le personnage principal de Rico est presque à plaindre, on aurait envie de le raisonner, il est endoctriné par le discours patriotique martelé sans cesse. Tout au long du film, sa personnalité change : l’étudiant encore conscient du début devient à la fin un être presque aussi animal que les créatures qu’il combat. C’est d’autant plus dérangeant qu’il ne s’en rend pas compte, tout comme les autres protagonistes d’ailleurs. En un mot, Paul Verhoeven a réalisé là un film magnifique et réussi de tous points de vue. Le seul reproche qu’on pourrait lui faire est justement de faire trop dans le second degré et que son message soit trop implicite et donc pas toujours très bien perçu ou interprété. Enfin, un dernier point positif pour le casting composé de deux méga-bombes : Denise Richards et Dina Meyer !

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n°17 - 3/10 cobra

19 février 2002

de la serie b, oui, c le mot, quel carnage, super, avec de belles mitraillettes en plastiques qu'on capte de loin... mais a quel public s'adresse ce film ringard??? independance day n'est pas loi, comme dirait l'autre... une insulte à l'intelligence, pas de deuxieme degres ici... ce jeux me fait penser a du doom, point barre...

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n°16 - 8/10 Azzyraphale

02 novembre 2001

UN des rares film très mal adaptés du roman original dont il s'inspire mais qui arrive quand meme a satisfaire le public. Certes toute la partie du livre ou les soldats parcourent la planete vetus de leur armures speciales a disparu dans le film , et c'est fort dommage ca aurait ajouté un plus. Reste que le film est excellent, malgré des acteur un peu trop "serie B a l'americaine"

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n°15 - 8/10 Sans nom

29 octobre 2001

Très franchement, à la lumière des gesticulations US depuis le 11 septembre, ce film est un outil de salubrité mentale, une satire pertinente de l'Amérique Bushienne. Il est franchement très difficile de le prendre au premier degré : filmé comme une sit-com au début, ça vire au western gore à la Peckinpah sur la fin; les clins d'oeil visuels sont évidents si on veut bien ouvrir un peu les yeux. L'édition spéciale du DVD comporte un commentaire audio (sans sous-titres français, hélas) qui dissipe bien toute équivoque. Alors que le scénariste tartine sur le mode "STARSHIP TROOPERS est un film contre le fascisme, la guerre, le nazisme", Verhoeven le reprend plusieurs fois, avec son truculent accent néerlandais, sur le mode "Non, ce n'est pas à propos du fascisme, c'est à propos des Etats-Unis, de leur culture de violence, de leur foi dans la force armée pour tout résoudre etc." Voilà le fond du propos : la dénonciation par la parodie est réelle; dans ce film, les dialogues, personnages et situations sont *volontairement* à chier, parce qu'ils sont un reflet de la culture US, juste un peu déviant... Avec le développement international de cette fin d'année 2001, regardez STARSHIP TROOPERS encore une fois... bizarre, vous y trouverez : - Une attaque aveugle sur un objectif civil - Des médias dégoulinants de propagande et d'emphase à la CNN, restant bien superficiels et sensationalistes - une Amérique va-t-en guerre qui se fait casser la g... parce qu'elle a sous-estimé l'ennemi et ne croit qu'en sa supériorité technologique, au mépris des difficultés du terrain. Bref, comme un arôme de déjà vu. Non que Verhoeven ait un talent de prédiction, mais bien un talent d'analyse des vices de l'Amérique, de la lourdeur manichéenne de ses réactions, et de son simplisme réducteur. Il faut effectivement un peu connaître l'histoire et la culture US pour apprécier tout le sel de la satire, qui est somme toute d'une certaine finesse (cf la colonie de Mormons massacrés, allusion claire à l'attitude conquérante des Mormons dans la conquête de l'ouest). Ce film a bien quelques défauts, mais il sait garder quelques non-dits, il n'y a entre autres pas de scène prêch-prêcha du genre "la guerre c'est mal" typiquement Hollywoodienne, donc Verhoeven s'adresse aussi aux spectateurs qui ont un cerveau en état de marche... Sans arriver au niveau d'ORANGE MÉCANIQUE dans la réflexion sur la violence (pourtant ici aussi nauséeuse, chorégraphiée et frisant le burlesque), c'est un bon film, sans doute plus proche dans l'esprit de "La guerre éternelle" de Joe Haldeman que du "Starship Troopers" d'Heinlein.

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n°14 - 5/10 noumayos

18 septembre 2001

Bon, alors là aussi, je suis pas trop pour ce genre de film là, c vraiment violent comme film, la sf, elle est un peu loin non ??? je l'ai vu tros fois pourtant, parce que c vrais qu'il y a des effets pas mal, mais ça fait pas tout, mr verhoven, (je sais plus comment ça s'ecrit...) en meme temps, et toujours en parlant des effets, tout ce qui n'est pas en shynthese, ça fait vraiment plastique... c pro G.I., ça transpire l'americanisme, et franchement, on m'avait dit prend le au second degre, mais faut vraiment chercher... j'ai largement prefere le second degres de robocop... dans le meme style...

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n°13 - 10/10 Sans nom

30 juillet 2001

tout simplement excellent ! un monument du film de science fiction. Interprétation volontairement comique, effets spéciaux remarquables…Tout bonnement un must !

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n°12 - 8/10 Sid

02 juin 2001

Le film le plus nul du monde des merdes au premier degré... mais si on le voit comme le réalisateur en se moquant de tous ce qui fait le succès des grosses productions, on s'aperçoit que c'est une des plus belles parodies auquelle on n'ait jamais assisté....

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n°11 - 10/10 Sans nom

06 mai 2001

Il y a deux genres de films : le cérébral (Traffic, etc...) et l'action/aventure pur matinée d'humour. Dans cette catégorie, il y a de grands films tels que STAR WARS, INDIANA JONES et STARSHIP TROOPERS. En effet ce film et un grand moment d'aventure avec tout ce qu'il faut : iniation des héros, moments critiques, grands moments d'actions, méchants bien trouvé (mi fourmi-mi araignée avec des pattes en formes de scalpels). Tout cela est bien soutenu par des effets spéciaux démentiels. Bon d'accord il faut le voir au 2 eme degré pour bien tout apprécié (allusion au crétinisme de l'armée dans le massacre du début etc...) et ne pas prendre cela quand une ode au fascisme. Un must à voir pour tout ceux qui aiment la SF , Warhammer 40000, et/ou Starcraft. A bon entendeur salut!

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n°10 - 7/10 Le Rescator

29 mai 2000

J'ai un jour voulu accomplir l'inconcevable : vérifier sur pièces si un film descendu en flèche à sa sortie méritait bien son funeste sort. En l'occurrence "Starship Troopers". Pas facile pour lui au départ : le genre science fiction est toujours attendu au tournant, par ceux et celles qui adorent fustiger ce cinéma trop vite assimilé à un défouloir pour adolescents pré-pubères et bouffeurs de jeux vidéos. Pas facile non plus la signature de Paul Verhoven, sulfureux réalisateur au états de service sexo-violent pas toujours fins (Basic Instinct, Show Girls surtout!). Passés donc tous ces à priori, il me restait 10 F ttc en poche, le jour où un cinéma d'été nantais le diffusait pour ce prix sympa au sein d'une soirée frisson. Et des frissons, il y en eut d'ailleurs pas mal de distillés dans mon système nerveux. Les bestioles bourdonnantes sont bien effrayantes, mais par tant par leur aspect que par leur vitesse de déplacement (elles bougent tout le temps à l'écran!) et leur moralité proche de celle d'un sécateur fou, ce qui donne l'impression que l'aileron ou le dare faucheur peut s'abattre à tout moment. Bien vu. Frisson aussi, lors de la visite guidée d'une base US (on dit « US » parce qu'elle n'est forcément pas iranienne ni basque) où chaque soldat a été (mal)proprement estourbi par les dits volatiles en furie. Têtes coupées et bras sectionnés en option, avec la quantité et la qualité de sang qu'il faut.
L'action est en outre omniprésente, les combats hyper réalistes (on oublie les images de synthèse) mais il y a quand même des ch'tites déceptions. Trop ? Comme s'en est offusqué le sémillant Casper van Diem (the héros) sur le plateau de Philippe Gildas, sur Canal +, lors des tournées de promo, ce n'est pas tant que Straship Troopers soit un produit de série B musclé aux effets spéciaux de la mort qui gêne!; C'est plutôt qu'il s'agit d'un bon film de « presque SF » qui n'a pas été totalement abouti. Exemple : l'action se situe grosso modo vers 2400 quelque chose et on voudrait nous faire croire que les jeunes soldats tirent encore de simples bastos calibre anti-bison?; tout en pilotant à travers la galaxie des vaisseaux de la taille du Mont Blanc ! Autre exemple : le manque d'originalité de ces vaisseaux est dommageable (cockpit trop carrés, lignes trop lourdes) et empêche un peu de s'y croire. !
Enfin, le mega cérébro-poulpe E.T serait plaisant, s'il ne sentait pas par moment le caoutchouc dégoulinant (surtout à la fin). Heureusement, comme par enchantement, Verhoven sait aussi aligner des détails agréables qui font vite oublier les précédents : la manière des gros insectes de littéralement « péter » (ou chier, c'est selon votre verbe) des bombes en l'air genre napalm bleu thermo-électrique, pour exploser les vaisseaux des gentils terriens; la manière aussi dont ces mêmes vaisseaux se rentrent dedans après s'être coupés en deux. Paulo avait déjà cette manière de laisser des scènes qui marquent dans  «Total Recall» : la transformation du mutant femme, qui cachait un bonhomme ; l'intérieur d'appartement ultra technologique (idée d'ailleurs reprise au début de Starship Troopers, dans la conversation de Casper avec ses parents).
Au delà de ces détails de production, reste un bon film d'action, aux scènes de combat maîtrisées mais qui pêche par son caporalisme ambiant à la Rambo (même à ne voir qu'au 24ème degré) et justement par son manque de culture SF classique, de finesse visionnaire. A croire que l'auteur n'a jamais vu ni entendu parler de Star Wars, de Blade Runner... Se rendant sans doute compte de ce manque, de cette erreur à la post-production, Verhoven aura viré à 180° son discours marketing pour évoquer cette idée du super film de série B assumé. Ce qui explique la fin marrante, avec titres jaunes racoleurs, à la façon « pubarde » des films de SF des années 50 (genre « It comes from another world »). C'est dommage, car avec un peu plus d'intelligence et de sérieux, ce film aurait pu être un authentique chef d'oeuvre. Il ne méritait quand même pas la critique sévère qu'il a essuyé à sa sortie, notamment par ceux qui y ont vu un discours pseudo fascisant, une apologie de la guerre. On ne peut donc que conseiller à Verhoven de s'adjoindre pour sa prochaine contribution à la SF les services de jeunes cinéastes vraiment inspirés, de designers, de créateurs de mondes et autres fêlés talentueux des rêves éveillés. Associés au professionnalisme de sa caméra, cela fera des étincelles.

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