Starship Troopers
(Starship Troopers)
Les critiques
Nombre de critiques : 39
Total des points : 295
Moyenne obtenue : 7.56/10
n°9 - 10/10 bourglan pierre-yves
24 mai 2000
Yaaaaaaaaahhh!!!... kill them all!!!
Terrible! enfin de la bonne sf. Depuis un bonne dizaine d'années les américains on fait de leurs usines à rêve des usines à films peut intéressants. seul une dizaine sortent du lot : Matrix, Dark city, L'armée des douze singes, Existenz, Sleepy hollow, Le monde perdu, Bienvenue à gattaca, Cube, Mimic et notre incontournable STARSHIP TROUPERS.
Cela faisait une semaine qu'il etait sortit, j'en etais déjà à ma 12ème fois (oooh!!!c'est bon). En tout depuis sa sortie en vidéo, j'en suis à 28 passages. "non docteur je ne suis pas fou!!!..." depuis aussi, je collectionne tout sur le film; photos d'exploitations, affiches publicitaires, cartes postales, le scénario français, anglais et même le japonais etc...
La chose dont je suis le plus fier, c'est d'avoir récupéré une paire de bottes de troopers et un casque. ils etaient vendu aux fans pour une misère à travers le monde. je possède aussi la première pré-bande annonce sur bobine 35mm. Donc voila je ne vous dirais pas ce que je pense sur cette magnifique fresque. Orchestré de main de mettre par un certain Paul Verhoeven. A+
n°8 - 9/10 Sans nom
24 décembre 1999
Ahlalalala trop fort Verhoeven ! Je me lasse pas de le revoir celui là. Les acteurs (et le caractère des personnages) sont trés bon. Le film bénéficie d'une estétique assez particulière on se croirait dans une pub fait par des comiques à la TV ! Mais bon c'est marrant, gore et trés SF. Et puis Denise Richards est vraiment trop bien !
n°7 - 7/10 Sylvain Grenon
07 septembre 1999
Voilà un film qui est une bonne surprise. Le fait que Paul Verhoeven soit aux commandes m'avait fait un peu peur (n'était-il pas le réalisateur de l'excécrable Basic Instinct !).
Souvent, l'argument du second degré est utilisé pour masquer l'échec d'un film, ici on peut dire que le film ne peut se voir que dans l'optique d'un second degré qui dénonce une société militariste et presque fascisante. En effet, on se rend compte qu'en définitive, les insectes géants n'ont jamais été des envahisseurs et qu'ils ne font que se défendre contre l'attaque des humains. La pluie d'astéroide qui s'abat sur Terre n'a en fait qu'une cause "naturelle". Et elle devient le prétexte d'une guerre d'une guerre entre humains et insectes dont on peut se demander si elle n'arrange pas finalement les autorités terriennes (tant qu'un ennemi global est déclaré contre son camp, on ne cherche pas à voir se qui se passe chez soi !). Les combats sont efficaces et assez violents.
Je n'ai pas lu le roman d'Heinlein, je ne peux donc savoir si il s'agit d'une trahison de l'oeuvre originale. Peut-être le film aurait-il du un peu plus s'attarder sur les arcanes du pouvoir terrien. Mais globalement, une réussite...
n°6 - 10/10 Sans nom
03 septembre 1999
Bravo. Un film comme je l'attend depuis toujours. Une histoire entrainante, qui tient la route, pas de temps morts, de belles images et surtout de l'action pour ceux qui aiment ca, et de la matiere a reflection pour ceux qui ... aiment ca! Bon d'accord surtout pour ceux qui aiment l'action et la science-fiction. Les scenes dans l'espace sont de toutes beautes et l'image grouille de petits details techniques. A voir et revoir.
n°5 - 8/10 Xavier Penin
25 août 1999
Il est surprenant que certains doutent de la façon dont il faut regarder ce film : au premier ou au second degré. Pour le premier degré, lisez le bouquin de Heinlein, ancien officier supérieur de l'armée américaine : fâchisme 200%. Contrairement à l'auteur dont toutes les oeuvres sont marquées par son pro-militarisme à la limite du rascisme, Verhoeven ne glorifie pas ses soldats, mais les montre sous un jour très ironique. Ils sont jeunes, beaux, crétins, nationalistes, et vont se faire piler parce qu'ils se croient les plus forts. Imaginez que dans le bouquin, le père de Johnny va s'engager dans l'armée ou il s'excuse devant son supérieur de fils en lui expliquant qu'il est fier que son rejeton ait eu le courage qu'il n'a jamais eu, celui d'être soldat. La dernière scène de Starship Troopers est la meilleure signature possible. Restent trois imbéciles qui ont miraculeusement survécu à la bataille, et ils sont content et ils remettent ça en débitant les même phrases! crétines que ceux qui les ont précédés. D'accord, Popaul traite toujours des mêmes thèmes, mais n'est ce pas ce que font tous les auteurs ?
n°4 - 5/10 Sans nom
20 août 1999
Largons tout de suite les bombes pour faire de la place dans les soutes: ce film est raté. Partant d'un livre honorable de R. Heinlein, il arrive à nous emmener dans un futur à la fois cul-cul la praline et meurtrier. Le choix des acteurs est pitoyable, les dialogues niaix et l'intrigue squelettique. Que reste-t-il? De belles images et une critique corrosive de notre société comme ce cher Paul nous a habitués: les médias, la violence, le pouvoir. A regarder sans le son.
n°3 - 9/10 Ly Ying
11 août 1999
Depuis plusieurs annees les americains sortent navet sur navet : Indepandance day, Men in Black et plus recemment Matrix. C'est donc avec apprehension que j'ai regarde Starship Troopers l'autre jour sur Dvd. Ma conclusion : Un film exceptionnel qui apporte une bouffee d'air au cinema de S.F americain. Mais en quoi donc ce film est il si neuf ?
Contrairement aux films de meme theme ( guerre entre humains et extra-terrestres ), les heros ne sont pas originaires des Etats Unis mais de l'argentine. Ce qui rend plus credible l'aspect de guerre inter monde ( et non guerre americano extra-terrestre ).
On evite aussi les classiques extra-terrestres humanoides avec des vaisseaux de guerre hyper sophistiques. Les extra-terrestres sont ici des insectes geants sans technologie qui utilisent leur avantages morphologiques pour se battre. Ainsi, pour attaquer la Terre, point de debarquement : Ce sont des cafards geants qui propulsent des boules de feu de leur planete en direction de la terre.
Mais au dela d'un simple film de guerre inter monde, Starship Troopers c'est aussi l'histoire de quatre amis universitaires qui decouvre la vie a travers l'armee, l'evolution progressive de leur personnalite au fur et a mesure des obstacles rencontres. Ainsi, le hero, febrile et sentimental au debut s'engage dans l'armee juste pour suivre sa fiancee devenue pilote. Apres avoir assiste a de nombreux massacres, decouvert les dessous impitoyables des strategies militaires, et rompu avec son amie, il devient presqu'une machine de guerre a la fin du film...
A ce voyage initiatique passionnant, vient aussi s'ajouter une mise en scene de tres bonne qualite. On apreciera particulierement le premier debarquement des troupes de marines sur la planetes des aliens : Au lieu d'etre debarque par des cargos, ils sont tout simplement parachute dans des blocos geants. Il y a de nombreuses scenes aussi inventives et toutes sont tres bien agencees, ce qui donne une fluidite et une coherence parfaite au film.
L'humour est omni present dans ce film mais etrangement, il ne gache en rien l'ambiance space adventure. Au contraire, sa derision, son ton et son apparition subtile toujours aux bons moments donne une touche, une personnalite a l'ensemble : Les informations televisees et les publicites de l'armee rappellent les pages web d'internet par leur aspect dynamique et navigationnel.
Apres l'avoir regarde, j'ai jette un oeil sur la jaquette du Dvd et j'ai mieux compris pourquoi ce film est aussi bon et qu'il est arrive a sortir des sentiers battus des films americain a gros sous habituels : Paul Verhoeven ( Total Recall, Robocop ) en est le realisateur. Si vous ne l'avez pas vu alors je n'ai qu'une chose a vous dire : Do you want to know more ?
n°2 - 6/10 fyroll
31 juillet 1999
je ne pense pas qu'on puisse aimer rambo (héroisme primaire plus proche du robot(Marines)que de l'homme -en tous les cas pour les premiers épisodes .même si l'insecte et une proie beaucoup plus croustillante que les autres invertébrés, il n'en demeure pas moins que le film reste trés -et là vous me pardonnerez l'expression trés "fleur bleue"-
n°1 - 8/10 Fontaine Sylvain
11 juillet 1999
Ce film est-il une vaste connerie, ou bien une vision corrosive de l'être humain ? Comme l'a dit Stanley Kubrick, l'homme est le prédateur le plus dénué de remords qui ait jamais foulé la surface de la planète. Et STARSHIP TROOPERS semble en faire la démonstration : les extra-terrestres ont beau être monstrueux, la fin du film montre des êtres humains guère plus aimables. Mais d'un autre côté, le film joue aussi la carte de l'héroïsme le plus primaire, et là on tombe au niveau de Rambo 2. Paul Verhoven est-il un vrai moraliste et un véritable artiste, ou bien une pute qui se donne bonne conscience en adressant des clins d'oeil à la partie la moins décérébrée de son public ? Je ne parierais pas là-dessus.